Cevendredi 29 juillet se tient le dernier conseil des ministres avant les vacances dâĂ©tĂ©. Les budgets pour le pouvoir dâachat ont Ă©tĂ© votĂ©s cette semaine Ă lâAssemblĂ©e nationale. Le ministre de lâĂconomie doit sâexprimer aujourdâhui et parler du plan dâĂ©conomie pour les cinq ans Ă venir. Les dĂ©bats pour ce dernier commenceront dĂšs
Comprendre facilement le braconnageLa prise de conscience Ă©cologique a permis une certaine mĂ©diatisation de lâurgence climatique ou de lâimpact nĂ©gatif de nos dĂ©chets, mais la nature est aussi mise en danger de bien dâautres braconnage reprĂ©sente par exemple la deuxiĂšme plus grande menace pour les espĂšces, juste derriĂšre la destruction des habitats naturels. Et le danger est dâautant plus grand que les bandes organisĂ©es se durcissent et se multiplient tandis que les politiques restent globalement sont les braconniers ?Ătat des lieux du braconnageQuels sont les animaux les plus braconnĂ©s ?Les procĂ©dĂ©s de chasseLes causes du braconnageLes consĂ©quences du braconnagePourquoi est-il si compliquĂ© de limiter le braconnage ?Les solutions au niveau mondial pour lutter contre le braconnageLes solutions au niveau individuel pour lutter contre le braconnageConclusionQui sont les braconniers ?Finie lâimage du chasseur en tenue coloniale parcourant la savane, le fusil Ă la main, les braconniers dâaujourdâhui opĂšrent dans des rĂ©seaux quasi professionnels. Ils ont recours Ă des kalachnikov ou des fusils Ă visĂ©e nocturne, et se dĂ©placent en camion ou en hĂ©licoptĂšre, principalement Ă travers les continents africain et prĂšs de 160 milliards dâeuros de recettes gĂ©nĂ©rĂ©s chaque annĂ©e, le braconnage sâest hissĂ© Ă la troisiĂšme place des activitĂ©s illicites les plus lucratives au monde, juste derriĂšre le trafic de drogue et le trafic dâ rĂ©coltĂ© sert ensuite en partie Ă financer des groupes armĂ©s comme Al-Qaida en Irak, ou les Janjawid au Soudan. Au total, 8 pays sont particuliĂšrement reconnus pour ĂȘtre des moteurs majeurs de ce trafic le Kenya, lâOuganda, la Tanzanie mais aussi la ThaĂŻlande, la Malaisie, le Vietnam, les Philippines et la Chine qui contribuent Ă entretenir une demande toujours des lieux du braconnageChaque annĂ©e, ce sont environ 600 millions de requins et poissons tropicaux, 56 millions dâanimaux Ă fourrure, 6 millions dâoiseaux, 2 millions de reptiles et 30 000 primates qui sont exposĂ©s au braconnage et tuĂ©s pour leurs Ă©cailles, leurs ailerons, leur fourrure, leur ivoire ou leurs France, le commerce illĂ©gal de reptiles protĂ©gĂ©s a explosĂ© derniĂšrement et prĂšs de 2 millions dâoiseaux, rouge-gorges, ortolans, petits passereaux en tous genres, sont braconnĂ©s chaque annĂ©e. Une pratique relativement assumĂ©e dâailleurs puisque lâĂtat lui-mĂȘme autorise le non-respect des lois concernant les espĂšces protĂ©gĂ©es, face Ă la pression des syndicats de chasseurs. Quant Ă la civelle, cette petite larve dâanguille dâEurope, si elle est aujourdâhui en danger critique dâextinction câest parce quâelle constitue un plat de luxe dans les pays asiatiques, et quâelle subit un braconnage sans cĂŽtĂ© de lâAfrique, plus aucune rĂ©gion nâest Ă©pargnĂ©e. Parmi les populations dâĂ©lĂ©phants, les morts par balle sont dĂ©sormais plus frĂ©quentes que les morts naturelles et lâon estime quâenviron 3 rhinocĂ©ros meurent chaque jour. Il nâen resterait actuellement mĂȘme pas 29 000 individus sur notre ce qui est des girafes, il aura fallu moins de 30 ans pour voir leur population diminuer de 40 %. Pire encore, au Kenya, un groupe de braconniers a tuĂ© lâunique girafe blanche femelle au monde, accompagnĂ©e de son petit. Il ne reste dĂ©sormais plus quâune seule girafe de cette espĂšce en aux primates que lâon retrouve dans les forĂȘts tropicales ou Ă©quatoriales du monde, quatre des six espĂšces de grands singes sont dĂ©sormais classĂ©es en danger critique dâextinction» dans la liste rouge des espĂšces menacĂ©es de lâUnion Internationale pour la Conservation de la Nature. Le gorille de lâOuest, le gorille de lâEst, lâorang-outan de BornĂ©o et lâorang-outan de Sumatra. Il faut dire que les populations de gorille Ă dos argentĂ© ont dĂ©jĂ diminuĂ© de 50 % ces 20 derniĂšres annĂ©es. Les chimpanzĂ©s et les bonobos quant Ă eux sont classĂ©s parmi les espĂšces en danger».En prenant un peu de distance pour nous rapprocher des rĂ©gions plus froides de notre planĂšte, on constate que le braconnage a toujours cours puisque dans les rĂ©gions arctiques, les ours blancs sont traquĂ©s pour leur peau. Ă ce rythme, on estime que leur nombre pourrait avoir diminuĂ© de deux tiers dâici Ă Ă la faune sous-marine, les ocĂ©ans ne lui fournissent malheureusement que trĂšs peu de protection. Massacre de baleines par millions, trafic illĂ©gal de coraux pour la mĂ©decine ou la dĂ©coration, surpĂȘche dâesturgeons pour soutenir le commerce lucratif du caviar, le braconnage touche un peu Ă tout sur la planĂšte. Et forcĂ©ment, plus lâespĂšce est menacĂ©e, plus elle coĂ»te sont les animaux les plus braconnĂ©s ?Le pangolinLe pangolin, qui a marquĂ© notre histoire suite Ă la pandĂ©mie mondiale, est en rĂ©alitĂ© le mammifĂšre le plus braconnĂ© au monde, Ă la fois pour sa viande et pour ses Ă©cailles Ă partir desquelles on fabrique des bijoux. 100 000 dâentre eux disparaissent chaque 100 000 Ă©lĂ©phants dâAfrique disparaissent tous les trois ans. BraconnĂ©s pour diverses raisons, ce sont avant tout leurs dĂ©fenses en ivoire qui se vendent Ă prix dâor sur le marchĂ© noir. Plus encore que la cocaĂŻne et le pĂ©trole ! MalgrĂ© la fin du commerce de lâivoire dâĂ©lĂ©phants en Chine et aux Ătats-Unis, le commerce illicite continue dâaller bon train. Des troupeaux entiers sont parfois dĂ©cimĂ©s Ă coups de grenades et de fusils automatiques, pour le seul prĂ©lĂšvement des rhinocĂ©rosLe rhinocĂ©ros nâa pas de prĂ©dateur connu, Ă lâexception de lâHomme. Durant la seule annĂ©e 2015, les braconniers ont tuĂ© plus de 1 300 rhinocĂ©ros en Afrique. TraquĂ© pour sa corne, le rhinocĂ©ros noir dâAfrique de lâOuest a vu ses populations chuter de 96%, avant de sâĂ©teindre dĂ©finitivement en de nombreuses autres sous-espĂšces restent confrontĂ©es Ă la mĂȘme menace, pour les mĂȘmes raisons. Le rhinocĂ©ros blanc est dĂ©sormais lâun des animaux les plus prisĂ©s du marchĂ© noir. En cause, la mĂ©decine traditionnelle asiatique principalement, qui en a fait un remĂšde contre des maladies tigreBien que leur nombre augmente lĂ©gĂšrement de nouveau, seuls 3000 tigres vivent aujourdâhui Ă lâĂ©tat sauvage. Il faut dire que le fĂ©lin sĂ©duit de bien des façons, organes, os, dents, griffes, tous utilisĂ©s dans la mĂ©decine chinoise jusquâau pĂ©nis, qui se vend Ă 473 506 dollars le kilo soit 12 fois le prix de lâor ! CensĂ© accroĂźtre la vitalitĂ© sexuelle, il est aussi une dĂ©licatesse culinaire qui se dĂ©guste sous forme de soupe gorilleMenacĂ©s par le braconnage, les conflits armĂ©s et la perte de leur habitat, les gorilles nâexisteraient plus quâau nombre de 600 dans le monde. Sâil se monnaye Ă des prix bien plus abordables, il attire pour sa viande et diverses parties de son anatomie mais se vend Ă©galement vivant, comme animal de compagnie. La tortue de merSous les eaux, le braconnage est tout aussi rĂ©pandu. Pratiquement toutes les espĂšces de tortues marines sont menacĂ©es. Des dizaines de milliers dâentre elles sont perdues chaque annĂ©e en raison de la surexploitation des ocĂ©ans et du commerce illĂ©gal de la faune. ApprĂ©ciĂ©e pour sa viande, ses Ćufs, son cuir et sa carapace, elle est aussi lâune des victimes collatĂ©rales de la pĂȘche intensive et se retrouve frĂ©quemment piĂ©gĂ©e dans les requin baleinePlus gros parmi les poissons vivants, le requin baleine est chassĂ© pour ses nageoires, sa peau et son huile, elle aussi supposĂ©e prĂ©senter des vertus mĂ©dicinales. Les procĂ©dĂ©s de chasseLes mĂ©thodes employĂ©es, elles, restent barbares dans tous les cas. Au-delĂ des armes Ă feu, on note aussi le recours Ă de lâeau empoisonnĂ©e durant les saisons chaudes ou Ă de simples piĂšges abandonnĂ©s sur les sentiers frĂ©quentĂ©s par des tigres le plus fois tombĂ© dedans, lâanimal passera parfois plusieurs nuits Ă se dĂ©battre jusquâĂ lâĂ©puisement avant dâĂȘtre achevĂ© dâun coup de bĂąton. De leur cĂŽtĂ©, la plupart des espĂšces capturĂ©es vivantes mourront avant dâavoir atteint leur lieu de destination, du fait des conditions de dĂ©tention et de transport causes du braconnageLe calvaire se poursuivra pour celles qui survivront au mets raffinĂ©s pour lâĂ©liteZĂšbres, lions, hippopotames, singes, Ă©lĂ©phants, tortues, serpents, girafes⊠La viande de brousse est considĂ©rĂ©e comme un mets de choix dans certaines rĂ©gions dâAfrique et dâAsie. IntĂ©grĂ©e Ă des plats typiquement exotiques, elle est proposĂ©e Ă un petit nombre dâadeptes fortunĂ©s, dans des restaurants besoins de la mĂ©decine asiatique traditionnelleOn sâarrache aussi les dents, les yeux ou les os de tigre censĂ©s soulager lâarthrite et les rhumatismes selon les croyances de la mĂ©decine chinoise traditionnelle. Le commerce de produits issus du tigre ou du rhinocĂ©ros sâĂ©tait briĂšvement interrompu en Chine avant de reprendre de plus belle fin prĂȘte en effet aux produits issus de la faune sauvage de nombreuses vertus. Le sang frais de serpent aurait ainsi un pouvoir aphrodisiaque tout comme les Ă©cailles de pangolin tandis que les cornes de rhinocĂ©ros rĂ©duites en poudre sont supposĂ©es soigner le cancer et les maladies cardiovasculaires. RĂ©sultat, elles se vendent au marchĂ© noir Ă plus de 51 000 euros le kilo, soit plus que la valeur de lâor ou de la de lâexotismeVĂ©ritable matĂ©riau de luxe, lâivoire sera transformĂ© en bijoux, en accessoires rituels traditionnels et en objets dĂ©coratifs. ProposĂ© sur les Ă©tals des marchĂ©s aux cĂŽtĂ©s des hippocampes sĂ©chĂ©s et des bijoux en plumes dâoiseaux rares, il constituera un souvenir idĂ©al pour les touristes dĂ©sireux de ramener un petit quelque chose du bout du monde. Autre aspect du tourisme, câest aussi la chasse au trophĂ©e qui fait vivre le braconnage. Chaque annĂ©e, de riches touristes venus dâEurope ou des Ătats-Unis sont prĂȘts Ă dĂ©bourser plusieurs milliers dâeuros pour avoir la garantie de tuer un lion. Alors pour satisfaire la demande, on crĂ©e des fermes oĂč les lionnes enchaĂźnent les portĂ©es et oĂč les lionceaux ne seront Ă©levĂ©s que pour ĂȘtre tuĂ©s une fois adultes. Finalement, lâAfrique compte aujourdâhui davantage de lions en captivitĂ© quâĂ lâĂ©tat sauvage. Et pourtant les prĂ©lĂšvements dans la nature sâintensifient encore, notamment parce que les chasseurs de trophĂ©es sont plus intĂ©ressĂ©s par les animaux libres que ceux Ă©levĂ©s en aux animaux destinĂ©s Ă ĂȘtre vendus vivants, certains deviendront des animaux de compagnie comme au KoweĂŻt, oĂč il est devenu frĂ©quent de cohabiter avec un animal sauvage. Les autres, et notamment les primates, prendront la direction des laboratoires oĂč les grands singes sont trĂšs recherchĂ©s pour leurs similitudes avec les ĂȘtres marchĂ© de la fourrureLa fourrure quant Ă elle signe son grand retour dans le secteur du luxe. Au Canada par exemple, la moitiĂ© de la production de fourrure provient de prĂ©lĂšvements dans la nature, le reste Ă©tant issu dâĂ©levages oĂč le bien-ĂȘtre animal nâentre jamais en compte. Une peau de lĂ©opard des neiges peut ainsi se vendre Ă 70 000 âŹ, tandis que la fabrication de chĂąles en laine dâantilopes implique la mort dâenviron 20 000 individus chaque perte des habitats naturelsIl faut savoir que le braconnage commercial nâest que lâune des menaces qui pĂšsent sur la faune sauvage. Ă cĂŽtĂ© de ça, le dĂ©veloppement constant des populations humaines grignote chaque annĂ©e un peu plus les habitats naturels des autres espĂšces. La dĂ©forestation, pour lâagriculture ou lâhabitation, entraĂźne la disparition des forĂȘts de toutes sortes oĂč rĂ©sident pourtant une quantitĂ© colossale dâespĂšces. DâaprĂšs Greenpeace, 25 orangs-outans sâĂ©teignent chaque jour en IndonĂ©sie, face Ă la progression des champs de palmiers Ă huile utilisĂ©s dans de nombreux produits du puisque lâespace vital de la faune sauvage se rĂ©trĂ©cit, les animaux sont amenĂ©s Ă sâapprocher un peu plus prĂšs des hommes mais la cohabitation est bien souvent les populations humaines autorisent ce que lâon appelle un braconnage de reprĂ©sailles», sous prĂ©texte de protĂ©ger leurs maisons et leurs activitĂ©s. Au Botswana, la chasse aux Ă©lĂ©phants interdite depuis 2014 a ainsi Ă©tĂ© rĂ©tablie pour stopper les animaux accusĂ©s de dĂ©truire les la situation devrait se faire de plus en plus tendue dans les annĂ©es Ă consĂ©quences du braconnageOn parle dĂ©jĂ de la disparition probable des Ă©lĂ©phants dâici Ă 2050, et de la possibilitĂ© de ne plus voir aucun tigre Ă lâĂ©tat sauvage dâici 10 ans seulement. Toutes les espĂšces ont pourtant un rĂŽle Ă jouer dans la nature, et lâextinction de certaines dâentre elles bouleverse le bon dĂ©roulement de fonctions Ă©cologiques Ă©cosystĂšmes fragilisĂ©s Au Mozambique et dans dâautres pays lourdement marquĂ©s par le braconnage, on constate que de nombreux Ă©lĂ©phants naissent dĂ©sormais naturellement sans dĂ©fenses. Elles leur sont pourtant indispensables pour creuser des trous Ă la recherche dâeau, et pour arracher un peu dâĂ©corce Ă grignoter sur le tronc des part, la viande de brousse, en plus dâĂȘtre susceptible de transmettre des maladies Ă lâhomme, met aussi en pĂ©ril lâĂ©quilibre des Ă©cosystĂšmes naturels. Oiseaux, singes, chauve-souris, mammifĂšres, tous participent Ă la rĂ©gĂ©nĂ©ration forestiĂšre en assurant la dissĂ©mination des effet, au sein du rĂšgne vĂ©gĂ©tal, certaines espĂšces de plantes ont appris Ă se disperser de maniĂšre autonome mais la plupart ont encore besoin du vent, de lâeau ou des animaux pour coloniser de nouveaux le biais des dĂ©jections, des graines de fruits consommĂ©s, ou en sâaccrochant simplement aux poils et aux plumes des habitants des forĂȘts tropicales, elles parviennent ainsi Ă parcourir de longues distances pour se dĂ©velopper ailleurs. Entre 70 et 90 % des espĂšces de plantes Ă fruits dĂ©pendent des animaux pour la dispersion de leurs tant que gros consommateurs de fruits, les primates et les Ă©lĂ©phants ont un rĂŽle tout particulier Ă jouer ici, dâautant quâils se dĂ©placent trĂšs rĂ©guliĂšrement. On constate dâailleurs que certaines graines poussent mieux aprĂšs avoir Ă©tĂ© la disparition de la faune sauvage complique la dissĂ©mination des graines, et par extension la rĂ©gĂ©nĂ©ration des forĂȘts. Celles-ci apportent pourtant une contribution incontournable Ă la planĂšte, et Ă la lutte contre le rĂ©chauffement climatique qui nuit dĂ©jĂ Ă de nombreuses part, la disparition des prĂ©dateurs au sein dâune chaĂźne alimentaire entraĂźne la multiplication des proies qui ont alors plus de difficultĂ©s Ă se nourrir et lâeffet se rĂ©percute ainsi dans tous les maillons de la estime que lâextinction dâune seule espĂšce peut conduire Ă la disparition dâune trentaine dâautres. Autrement dit, la prĂ©servation de la biodiversitĂ© est un point fondamental de toutes les politiques dâaujourdâ risques sanitaires et sociauxResponsable du dĂ©clin de la faune sauvage, le braconnage a Ă©galement coĂ»tĂ© bien des vies humaines du fait de la transmission de maladies virales et de lâabattage des gardes forestiers chargĂ©s dâassurer la protection des espĂšces Afrique, prĂšs de 600 rangers ont Ă©tĂ© abattus par des braconniers entre 2009 et 2016, dans lâexercice de leurs fonctions. Dans le parc national des Virunga en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, au moins 170 rangers ont perdu la vie au cours des deux derniĂšres moyens de subsistance limitĂ©sDans les pays en dĂ©veloppement, la faune locale est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ©e comme une ressource essentielle par de nombreuses communautĂ©s. Les plus pauvres, le plus souvent. Certaines populations rurales dĂ©pendent largement des animaux sauvages pour les protĂ©ines, des arbres pour le combustible et des plantes pour leurs remĂšdes ressources indispensables qui tendent Ă se rarĂ©fier sous lâeffet du est-il si compliquĂ© de limiter le braconnage ?De façon gĂ©nĂ©rale, les espĂšces sauvages sont intĂ©grĂ©es Ă tellement de secteurs diffĂ©rents quâil est trĂšs difficile de lutter contre des pratiques de ce type. Dâun cĂŽtĂ©, nous avons les pays occidentaux ou les pays Ă©mergents dâAsie comme la Malaisie ou la Chine, qui contribuent Ă alimenter la demande et Ă soutenir Ă©conomiquement ce marchĂ© parallĂšle. Et de lâautre, nous avons la pauvretĂ© qui progresse en Afrique ou dans dâautres rĂ©gions dâAsie. Le braconnage y reprĂ©sente pour beaucoup lâoccasion de gagner un peu dâargent quitte Ă transgresser les rĂ©glementations Tanzanie ou au Cameroun par exemple, le braconnage permet aux populations les plus pauvres dâacheter du sel, du carburant ou du savon, dans des rĂ©gions oĂč lâemploi est pratiquement au point mort sorti de lâexploitation miniĂšre et forestiĂšre. Avec des recettes annuelles estimĂ©es Ă plusieurs centaines de milliards de dollars, ce sont aussi quelques hauts fonctionnaires et responsables gouvernementaux qui en profitent, et qui maintiennent volontairement les restrictions Ă leur que les armes modernes permettent une portĂ©e de tir de plus en plus prĂ©cise, et que lâexpansion des routes Ă travers les forĂȘts facilite largement lâaccĂšs Ă des zones jusque-lĂ relativement une Ă©valuation de lâorganisation WWF, seules 35 % des zones protĂ©gĂ©es maintiendraient effectivement un niveau minimum de protection face au braconnage. Et en parallĂšle, le trafic dâanimaux sauvages passe de plus en plus par Internet, ce qui complique encore davantage le travail des autoritĂ©s. Ces derniĂšres annĂ©es, environ 280 sites de vente en ligne rĂ©partis dans 16 pays diffĂ©rents ont Ă©tĂ© impliquĂ©s dans ce type de commerce illicite, Ă travers la diffusion de plusieurs milliers dâannonces, le tout pour une valeur estimĂ©e Ă quelques millions dâ bien sĂ»r, on enregistre quelques lĂ©gĂšres amĂ©liorations. Le dĂ©veloppement des moyens de surveillance et dâune vraie coopĂ©ration internationale a permis une nette diminution du nombre de rhinocĂ©ros tuĂ©s en Afrique du Sud durant lâannĂ©e panda gĂ©ant, dont lâhabitat est trĂšs sensible au changement climatique, est Ă©galement menacĂ© par des actes de braconnage mais ne fait plus partie des espĂšces en danger. En contrepartie, câest le panda roux qui est depuis peu devenu la nouvelle cible des Ă©lĂ©phants dâAfrique quant Ă eux enregistraient un taux de mortalitĂ© liĂ© au braconnage de 10 % en 2011. Ce chiffre est dĂ©sormais tombĂ© Ă 4 % mais reste encore beaucoup trop Ă©levĂ© pour permettre une nouvelle croissance de lâespĂšce. Les Ă©lĂ©phants dâAfrique sont toujours menacĂ©s dâ solutions au niveau mondial pour lutter contre le braconnageDe maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les pays sont tombĂ©s dâaccord sur la stratĂ©gie Ă restrictions plus strictesIl est question notamment de renforcer les sanctions Ă lâencontre des braconniers et dâamĂ©liorer les moyens de recherche et de dĂ©fense des Ă©quipes de protection sur le terrain. Meilleure puissance de feu, drones, puces Ă©lectroniques implantĂ©es directement dans les cornes des rhinocĂ©ros, Ă©cornage, analyses ADN, de quoi dĂ©jouer lâorganisation des rĂ©seaux de trafiquants qui sâavĂšrent pour le moment extrĂȘmement difficiles Ă 2007, le dispositif TrailGuard permet Ă©galement de dĂ©tecter la prĂ©sence dâarmes dans un pĂ©rimĂštre dĂ©fini. Le Costa Rica y a dĂ©jĂ recours pour protĂ©ger ses oiseaux exotiques et ses dans les faits, on constate que les discussions au sommet se rĂ©vĂšlent beaucoup plus y a quelques annĂ©es, Ă la veille du vote sur lâinterdiction du commerce du thon rouge lors de la 15Ăšme ConfĂ©rence des Ătats Parties, lâambassade du Japon organisait une rĂ©ception au cours de laquelle Ă©taient servis des sushis cuisinĂ©s Ă partir du fameux poisson. Le lendemain, lâinterdiction commerciale Ă©tait rejetĂ©e, de mĂȘme que les demandes de protection des coraux et de certaines espĂšces de 2013, ce sont les demandes de protection de rhinocĂ©ros et des raies qui nâaboutissaient pas, preuve selon beaucoup que la corruption joue un grand rĂŽle jusque dans les prises de produits issus de la faune sauvage sont mĂȘme volĂ©s directement dans les stocks saisis, puis revendus au marchĂ© tout, la mise en place par le passĂ© de certaines interdictions nous a dĂ©jĂ permis dâobserver des consĂ©quences positives. Depuis lâinterdiction de la chasse Ă la baleine en 1982 par exemple, quelques populations dâespĂšces ont pu se rĂ©tablir. Les baleines grises sont passĂ©es de en danger critique dâextinction» Ă en danger», les baleines Ă bosse se reproduisent plus rapidement que prĂ©vu et les populations de rorqual commun, cousin des baleines, ont pratiquement doublĂ© depuis les annĂ©es constat positif, qui nous laisse Ă penser quâun retour en arriĂšre est toujours possible. Mais pour lutter efficacement contre le braconnage, câest Ă chaque pays de renforcer sa propre lĂ©gislation et de rĂ©duire la demande locale. La Chine a dâores et dĂ©jĂ interdit le commerce de lâivoire depuis 2018 et il serait temps que lâEurope suive le mĂȘme chemin puisque 75 % de lâivoire sur le continent serait issu du commerce trackers pour le suivi de la fauneInoffensifs et indĂ©tectables, ils pourront ĂȘtre utilisĂ©s afin de permettre aux gardes forestiers de collecter des donnĂ©es prĂ©cises sur le nombre dâanimaux dâune espĂšce donnĂ©e, leur emplacement et les menaces qui pourraient peser sur maniĂšre de lutter plus efficacement contre le braconnage mais aussi lâexploitation forestiĂšre et toute activitĂ© illĂ©gale, sans forcer les rangers Ă ĂȘtre directement prĂ©sents sur le gardes forestiers plus nombreuxLâinsuffisance de rangers pose un problĂšme majeur Ă la conservation de la faune. Davantage de cas de braconnage sont signalĂ©s dans les zones oĂč les patrouilles sont plus limitĂ©es. Employer plus de gardes forestiers permettra forcĂ©ment une surveillance nouveaux refugesCertains animaux, au bord de lâextinction, ne peuvent ĂȘtre protĂ©gĂ©s que dans des sanctuaires. Il sâagira de les multiplier Ă lâavenir, et de dĂ©finir plus prĂ©cisĂ©ment oĂč commence et oĂč sâarrĂȘte la terre faunique afin dâen bannir les constructions et la conversion en terres agricoles. De quoi permettre un nouvel essor du tourisme dans les zones frappĂ©es par le braconnage oĂč les espĂšces vivantes ont la capacitĂ© de rapporter beaucoup aux communautĂ©s locales. En Ouganda par exemple, les gorilles rapportent environ 1 million de dollars de revenus touristiques chaque meilleure sensibilisation du publicPour de nombreux produits dĂ©rivĂ©s de la faune sauvage, la demande est motivĂ©e par des traditions, dont beaucoup nâont aucun fondement scientifique. LâĂ©ducation du public sur lâimportance des animaux et le poids de la dĂ©sinformation pourrait contribuer Ă rĂ©duire cette demande, et Ă freiner le cĆur de lâindustrie du braconnage. Câest ce quâa entrepris notamment lâorganisation African Wildlife Ă travers sa campagne Say No, qui a ciblĂ© les consommateurs asiatiques Ă travers de nombreux panneaux dâaffichage et vidĂ©os lĂ , il faudra aussi travailler Ă la prĂ©servation des habitats naturels et Ă la modification des comportements dâachat parmi les solutions au niveau individuel pour lutter contre le braconnageDiminuer simplement sa consommation de viande et de poisson par exemple permet de ne pas encourager la surpĂȘche et lâĂ©levage intensif qui nĂ©cessite dâailleurs beaucoup dâeau et dâespace et qui pĂšse lourd dans la dĂ©forestation mieux On en profitera Ă©galement pour ne consommer que des fruits et des lĂ©gumes de saison, dont la production prĂ©serve les rythmes de la nature et bio de prĂ©fĂ©rence, pour Ă©viter les pesticides responsables de la pollution des sols et des nappes dâeau puis bien-sĂ»r, on bannira dĂ©finitivement certains produits alimentaires, notamment ceux issus de lâhuile de palme. Pour rappel, sa production, ainsi que celle du soja qui est principalement destinĂ© Ă lâĂ©levage bovin, gĂ©nĂšrent 80 % de la dĂ©forestation que lâon observe aujourdâhui en cas de travaux Ă la maison, on privilĂ©giera les bois locaux comme le bois de chĂȘne ou de chĂątaignier et lâon recherchera les labels FSC ou PEFC qui garantissent que le bois provient bien dâune gestion forestiĂšre durable. Des produits non certifiĂ©s peuvent entraĂźner des activitĂ©s nĂ©fastes pour la faune et faire peser des menaces sur les habitats garde-robe enfin ne contiendra en aucun cas de fourrure responsableLes petits gestes peuvent se poursuivre en vacances en ne participant pas Ă des attractions animales et en rĂ©flĂ©chissant soigneusement aux souvenirs que vous emportez avec part Ă des projetsEt puis lâon nâhĂ©sitera pas enfin Ă soutenir des projets de conservation de la nature, en sâengageant par exemple auprĂšs dâun groupe local de dĂ©fense de lâenvironnement et en partageant nos valeurs autour de nous pour tenter de convaincre le plus grand possibilitĂ©s sont nombreuses, mais elles sont toutes dâĂ©gale importance. 60 % des espĂšces sauvages de notre planĂšte ont disparu en lâespace de 40 ans et au rythme actuel qui est le nĂŽtre, il faudra beaucoup moins de temps pour voir sâĂ©teindre le Ă lâurgence environnementale, tous les acteurs, quâil sâagisse des gouvernements, des industries ou des consommateurs, peuvent adopter les modes de comportement qui sauront faire une vraie diffĂ©rence. Reste Ă savoir quel rĂŽle nous avons envie de jouer.
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