Commedes chevaux qui dorment debout : présentation du livre de Paolo Rumiz publié aux Editions Arthaud. «Les vainqueurs des guerres modernes ont la mémoire courte, pour ne pas dire ossifiée. Faite d’arcs de triomphe, d’ossuaires glacés, de levers du drapeau, de trompettes, tambours et commémorations. Les vaincus, souvent obligés par l’histoire de Le cheval peut en effet dormir debout, même s'il ne le fait pas systématiquement. Cette position étrange a plusieurs raisons. D'abord, des raisons de sécurité debout, il peut ainsi plus facilement fuir l'ennemi en cas de problème. De plus, la position couchée perturbe sa digestion, le cheval dort donc mieux sur ses quatre pattes. D'autant que sa constitution physique lui permet cette position ses articulations au niveau du genou permettent de bloquer chaque jambe et de rester sur ses pattes. Ce sont souvent les plus jeunes chevaux et les plus âgés qui dorment allongés. Mais tous les chevaux doivent se coucher quelques heures par jour pour se reposer profondément, ainsi que s'allonger pour pouvoir rêver. Cest donc dans une certaine mesure un malentendu que les chevaux puissent "dormir" debout. Ils ne peuvent que somnoler dans cette position, comme nous, les humains, pouvons le faire sur le Ils ne peuvent que somnoler dans cette position, comme nous, les humains, pouvons le faire sur le Le Deal du moment Cartes Pokémon où commander le coffret ... Voir le deal € NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez AuteurMessageInvité Empire State of MindInvité Sujet La nuit mouvementée des deux guignols... {Paul} Mer 19 Mai - 2153 Et maintenant...On fait quoi? Ouvrant très légèrement les yeux, Aaron fut prit d’un satané mal de crâne extrêmement agressif qui lui donnait envie de se cogner la tête contre les murs. Le jeune homme plissa aussitôt les paupières avant de bouger très légèrement tout en sentant ses muscles endoloris par un long sommeil. Aaron avait plutôt l’habitude de dormir d’un sommeil léger et quelques heures à peine, ce n’était donc pas dans ses habitudes de se sentir aussi… rouillé. Contraint d’ouvrir complètement les yeux, sachant qu’il ne parviendrait pas à se rendormir avec un mal de crâne aussi atroce, le jeune homme lança un regard endormi autour de lui. Les rayons du soleil qui pénétraient dans le salon étaient en train de faire brûler sa rétine et ses pupilles endolories le suppliaient de rester encore un instant dans le noir complet. Mais où était-il ? Actuellement allongé un grand canapé en cuir, il tenta de se relever mais s’arrêta net lorsqu’il se rendit compte qu’il n’était pas chez lui… bon sang mais que pouvait-il bien foutre dans l’appartement de Paul ?! En l’occurrence, le jeune homme était tout simplement incapable de réfléchir de manière cohérente, il se sentait vraiment mal, un peu comme s’il était complètement vide ce qui était une sensation fort désagréable. Il avait véritablement horreur de cette sensation typiquement caractéristique des lendemains de soirées un peu trop arrosées. Le jeune homme regardait d’un air perdu les bouteilles vides qui traînaient un peu partout dans le salon et sentant quelque chose dans la paume de sa main, il l’ouvrit pour y découvrir un petit bout de tissu rouge sang qui une fois déplié n’était autre qu’un string qu’il lâcha immédiatement. Bordel, mais qu’avait-il foutu de sa nuit ? Pourquoi n’était-il pas capable de se souvenir de quoi que ce soit ? Aaron était totalement dérouté et à vrai dire, il détestait cette sensation, quoi de plus normal ? C’est alors que son portable se mit à émettre un son épouvantable, sommant son propriétaire de venir immédiatement répondre à l’appel. Se levant brusquement, Aaron sentit sa vision se troubler et les muscles de ses jambes se dérober sous son poids et par conséquent, fut contraint de stopper tout mouvements durant quelques secondes. La vache, il n’avait pas dû s’enfiler qu’un ou deux verres pour se retrouver dans un état pareil !! Farfouillant au beau milieu des cadavres de bouteilles et du bordel environnant, Aaron dénicha enfin son portable, bien caché sous un soutien gorge rouge…ah tiens ! L’autre moitié de tout à l’heure ! Plissant les yeux, il essaya de déchiffrer le numéro qui était en train de s’afficher sur l’écran de son Iphone avant de répondre d’une voix faiblarde. Hmm ?! » Hey ben dis donc bébé, t’as piqué un sacré somme, j’ai essayé de t’appeler toute la matinée !! » Lizzie ? » Aaron ! Faut y aller mollo sur l’alcool mon petit cœur, tu es certain que tu te sens bien ? » Qui est à l’appareil ? » Faut que je te laisse, je te rappelle dans un moment !! Bisous bisous !! »Aaron éloigna son portable de son oreille tout en grimaçant légèrement. Alors là, il fallait impérativement que quelqu’un ait l’amabilité de lui expliquer ce qui était en train de se passer ! Tout à coup, des images de la veille lui revinrent à l’esprit et le jeune homme dû lutter de toutes ses forces afin de se souvenir exactement de l’ordre chronologique des évènements. Tout avait commencé suite à un coup de fil d’un de ses anciens potes du lycée, Logan. Quelques années séparaient les deux jeunes hommes, cependant ces deux là s’étaient rapidement trouvés, partageant les mêmes passions, les mêmes délires et allons même jusqu’à dire qu’il leur était arrivé de partager les mêmes filles. Entendre la voix de Logan à l’autre bout du fil lui avait tout d’abord semblé surprenant. Cela faisait au moins deux ans que tout deux ne s’étaient pas adressé la parole et voila que tout à coup, Logan l’invitait à une fête. Pour se revoir et reprendre contact avait-il affirmé. A vrai dire, Aaron n’était pas particulièrement convaincu. La dernière fois qu’ils s’étaient retrouvés dans la même pièce, Logan et lui en étaient venus aux mains pour une sombre histoire dont Aaron ne se souvenait même plus l’origine mais en tout cas, c’était depuis ce fameux jour que les deux jeunes hommes ne s’adressaient plus la parole. Quoi qu’il en soit, Logan s’était montré particulièrement convaincant, si bien qu’Aaron avait fini par répondre qu’il allait y réfléchir et que s’il avait un peu de temps devant lui, il passerait sans doute faire un tour à la fête. Vingt trois heures quarante deux. Lorsque Aaron arriva à l’adresse que Logan lui avait indiquée, la fête battait déjà son plein depuis un bon bout de temps. Certains étaient en train de danser, d’autres discutaient un verre d’alcool à la main, il remarqua un groupe de jeunes qui discutaient un peu trop bruyamment tandis que d’autres, vautrés sur les canapés du salon étaient déjà passés à l’étape supérieure en échangeant de longs baisers langoureux. Aaron ne savait pas trop ce qu’il venait faire ici d’autant qu’il n’était pas vraiment adepte de ce genre de soirées. Mais bon, si ça pouvait faire plaisir à Logan, alors pourquoi pas. Moins de cinq petites minutes après son arrivée, Aaron avait aperçu Paul dans un coin un peu à l’écart et en train de prendre un verre, il s’était alors empressé de le rejoindre, ravi que son meilleur pote soit également de la partie. Après tout, Paul connaissait Logan aussi bien que lui, il n’était donc pas étonnant qu’il l’ait invité également. Leur complicité naturelle avait rapidement repris le dessus et ensemble, ils avaient enchaîné les verres d’alcool les uns après les autres sans pour autant se mettre minables comme bien des jeunes gens ici présents. Alors qu’ils étaient en train de discuter ensemble, une petite brune, de jolis yeux verts en amande et un sourire ravageur s’était approchée d’eux. Elle les observa tour à tour et durant un instant, Aaron se demanda si elle faisait partie du cercle d’amis relativement fermé de ce cher Paul. Hey bien dites donc, vous me vexez… Vous n’avez même pas bu un seul verre de punch. C’est moi qui l’ai fait, c’est ma spécialité, vous devriez y goûter. » Je crois bien que tu vas devoir surmonter ta déception, nous avons suffisamment bu pour la soirée. » Mignons et la tête sur les épaules, j’adore. Allez, juste un verre pour me faire plaisir… si je vous l’amène, vous ne pourrez pas refuser ! »La jeune femme souria de plus belle et s’éloigna pour revenir moins d’une minute plus tard, trois verres de punch sur un petit plateau. Elle leur en tendit un à chacun et prit le dernier pour elle avant de lever son verre. Aaron jeta un coup d’œil furtif en direction de Paul puis haussa les épaules. Bon ce n’est sans doute pas un verre de plus qui allait faire la différence, après tout, ils avaient les idées suffisamment claires pour ne pas avoir l’affreuse idée de rentrer en voiture. D’une manière ou d’une autre, cette nuit se terminerait à bord d’un taxi ou alors, ils se contenteraient de rentrer à pied, ça leur donnerait l’occasion de prendre un peu l’air. Histoire de lui faire plaisir et d’en avoir fini, Aaron prit le verre qu’elle lui tendait tout en souriant encore plus. Il le bu cul sec avant de le reposer sur le plateau… Rien de plus. Le vide total. Aaron essaya de se souvenir de la suite mais ses idées étaient encore relativement confuses. Bon sang, qu’avait-il fait entre ce verre de punch et son réveil ?! Le jeune homme continuait de se torturer l’esprit à la recherche du moindre petit indice, du moindre souvenir, de n’importe quoi qui pourrait lui prouvait qu’il n’était pas en train de perdre l’esprit. Vraiment il ne se souvenait de rien à part de quelques sensations, des odeurs, du goût de l’alcool absolument délicieux cela dit en passant, d’une fille blonde qui s’était assise sur ses genoux… rien de plus. Aaron se devait d’être vigilent avec tout le monde, y compris avec Paul. A propos, il fallait impérativement qu’il bouscule ce dernier afin d’avoir des réponses à ses questions, aussi, Aaron traversa l’appartement jusqu’à la chambre de Paul. Il y entra et alla directement ouvrir les rideaux, sans se préoccuper de l’état de son ami, visiblement tout aussi lamentable que le sien. Debout !! J’ai besoin de réponses et tout de suite !! Qu’est-ce qui s’est passé hier soir ? Ecoute moi bien Paul, je ne me rappelle absolument rien, tu peux m’expliquer ce qui se passe ?! »Aaron se prit les pieds dans un soutien-gorge –noir cette fois- qu’il lança sur Paul avant de se rendre compte que la chambre était un immense champ de bataille. Ici aussi, les bouteilles vides traînaient un peu partout, il y avait des vêtements au sol, y comprit sa propre chemise qu’il s’empressa de ramasser et d’enfiler avant d’apercevoir les marques violettes dans le cou de Paul. Depuis quand avait-il des suçons dans le cou ?! C’est le chaos mec. On a foutu quoi cette nuit ?! Je viens de recevoir un appel bizarre sur mon portable et y’a des sous vêtements de femme qui traînent un peu partout dans ton appart’, j’ai pas la moindre idée de comment j’ai atterri chez toi et je me souviens de rien si ce n’est de ce putain de verre de punch ! On s’est pas torché avec UN verre de punch bordel !! Dis moi de quoi tu te souviens !!» Invité Empire State of MindInvité Sujet Re La nuit mouvementée des deux guignols... {Paul} Jeu 20 Mai - 519 & J'ai une gueule de bois monumentale,Un trou noir de la taille d'une météorite,Un soutif taille 95 B dans la gueule, Des suçons marrons plein le cou,Et tu veux que j'te dise c'qui c'est passé?u___u" DEBOUT!!»Wow, wow, wow, du calme. Du calme. Du c...Ouais, du calme, voilà. Y'avait pas le feu. Ou si, p'être bien. Encore que si ça cramait quelque part, ça allait devoir attendre qu'il se réveille. Et pourquoi tant de bruit d'un coup? Pas la peine de crier hein, il allait se lever. Et la lumière..P'tain, non, pas la lumière pitié. Ça faisait trop mal aux yeux et il était pas en état de la supporter. Trop tôt, c'était trop tôt, il avait encore sommeil. Et cette voix qui lui criait dessus, c'était celle d'Aaron...Hein? Bordel, qu'est-ce qu'il fichait là, à son réveil...Aux dernières nouvelles, son pote avait son propre appart, il squattait pas le sien...Et il avait pas rendez-vous avec lui aujourd'hui. Ou si? Non..Heu...Et...Mais c'était quoi ce truc mou et doux qu'il venait de recevoir sur la figure...? Ouste...Et...Et...Et...STOP. Ça faisait trop d'un coup. Il n'était pas encore réveillé mais curieusement il n'arrivait pas non plus à émerger. D'habitude, il se levait assez rapidement mais là, quelque chose l'en empêchait...Heu...Pourquoi tout semblait si difficile ce matin? Bon. Zen. Il y avait des points à éclaircir, là, et pas qu'un peu. Il devait avoir passé une sacrée mauvaise nuit pour se poser tellement de questions...Résolu à connaitre le fin mot de l'histoire, il lâcha un "Merde mec, pourquoi t'me fais ça?"....Enfin, il tenta. Parce que de l'extérieur, cela ressemblait plutôt à... Tinmeféssa...»Autrement dit, rien de vraiment compréhensif. Sa voix était rauque et pâteuse, ses lèvres toutes molles, sa gorge prise...Hein, c'était quoi ce bordel? Vaguement affolé, Peyton se releva d'un coup et regretta aussitôt son geste lorsque la douleur fulgurante lui traversa la tête, un peu comme si quelqu'un de relativement peu aimable venait de lui enfoncer une aiguille particulièrement épaisse dans le crâne. Et ça faisait mal. Très mal. Sans compter qu'il avait du mal à réfléchir, un peu comme s'il se réveillait avec la gueule de bois du siècle...Heu...Minute. Ce mal de tête carabiné, cette haleine de chacal écrasé, cette voix d'homme de Néandertal, l'estomac qui jouait la samba, les paupières collées et cette nausée de femme enceinte, c'était bel et bien tous les symptômes d'une gueule de bois...Alleluia. Peu à peu, Paul reprenait conscience. Pas facile, il fallait y aller par étapes. Les pensées venaient à son cerveau, une à une, pas forcément dans un ordre très logique, pour ensuite y être analysées et ça, ça demandait encore un certain temps en plus. Complètement à l'ouest, il jeta des coups d'œil à droite à gauche. P'tain c'était quoi ce délire? Enfin plus qu'un délire, c'était le souk oui. Toutes ces bouteilles vides...Ils avaient monté la fête de fin d'année de la fac dans sa chambre ou quoi? Arf. Il lui fallait des réponses. Et Aaron qui continuait à parler...Non. Doucement. Moins vite...Lentement, pour ménager son crâne où ça cognait sec, le visage déformé par la douleur et par une réflexion intense, il se tourna vers son ami... P'tain Aaron. Du calme. Tu parles trop vite. Trop de questions. Un verre de punch? Mais d'quoi tu m'causes?»Puis son regard revint jusqu'au lit...Évidemment, les couvertures étaient complètement chamboulées, la moitié de la couette déjà sur le sol...Lui, il ne portait pas de vêtements. Enfin, si, un caleçon, mais c'était bien l'unique chose. Et...Ça, à côté de sa main...C'était un soutif?? Très joli, très sexy même, mais aux dernière nouvelles, ça ne faisait pas vraiment partie de sa garde-robe. C'est ça que t'm'as jeté à la gueule? Trop aimable mais t'es pas la personne q' j'aimerais qui m'jette ça...Sinon, t'veux que j'en fasse quoi...Que j'le mette? »Bon par contre, Aaron avait pas vraiment l'air de plaisanter et à vrai dire, il avait l'air aussi en forme que lui, malgré le fait qu'il soit déjà debout...Et d'un certain côté, il n'avait pas vraiment tord. Qu'est-ce qui avait pu se passer hier soir pour qu'ils finissent dans un état pareil? Déconcerté, Paul enfouit son visage dans ses mains et tenta de rassembler quatre pensées rationnelles et cohérentes. Alors...M'souviens, m'souviens...Me souviens que je t'ai croisé hier soir à une soirée. De Logan. P'tain, ça faisait un bout de temps que je l'avais pas vu. Depuis que vous étiez engueulé, je crois. Me semble que ça a pas du lui plaire que je te soutienne à toi plutôt qu'à lui...'fin bref. On est resté ensemble du coup et on a picolé. Me souviens vaguement de filles qui nous ont parlé...Dragué même...Et puis ensuite...Ensuite...»Bonne question tiens. Excellente même. Que s'était-il passé ensuite? Apparemment ils n'avaient pas fini la soirée sagement ni retourné chacun dans leur appartement respectif. Apparemment, ils n'étaient pas restés dormir chez Logan. Apparemment non. Ben alors, qu'est-ce qu'ils avaient foutu? Et encore plus important, pourquoi Aaron avait l'air d'insister lourdement pour savoir ce dont il se souvenait? Et pourquoi justement il se trouvait dans l'incapacité totale de lui répondre? Dérouté, Paul ne rajouta rien et s'assit sur le bord de son lit, laissant ses yeux divaguer librement...Son portable était sur sa tablette de nuit, le voyant rouge allumé sur le côté indiquait que quelqu'un avait tenté de le contacter. Avec difficultés, pour tenter de pallier son équilibre encore précaire, il tendit le bras et l'attrapa. Puis pianota sur les touches. Se trompa. En écrasa deux d'un coup...Dur dur de se servir de la technologie dans un moment pareil. Saleté de machine, ça voulait jamais fonctionner quand on en avait besoin. Exaspéré, il agita le téléphone...Comme si ça allait aider, n'est-ce pas? Puis il retenta, écrasa les bonnes touches et l'objet réticent accepta enfin de lui donner les informations qu'il cherchait. Un appel bizarre? P'tain, moi j'ai quatre appels en absence. J'sais pas qui c'est...»Il lâcha un juron coloré et envoya l'appareil balader sur son lit. Puis il repassa la main sur sa figure, frottant avec force. Merde. Je préférais quand tu parlais plus à Logan...On s'foutait moins minables je trouve.» Invité Empire State of MindInvité Sujet Re La nuit mouvementée des deux guignols... {Paul} Jeu 20 Mai - 1816 Soupirant doucement, Aaron se laissa tomber assis sur le lit de Paul tout en passant une main sur sa nuque et dans ses cheveux. Il y avait forcément un moyen de se souvenir de ce qu’ils avaient fait de leur soirée, ces bouteilles et ces sous-vêtements n’étaient tout de même pas arrivés là par enchantement ! C’était bien la première fois qu’Aaron était incapable de se souvenir de ce qu’il avait fait de sa nuit. Certes il ne comptait plus le nombre de cuites qu’il avait pu prendre en compagnie de Paul, mais celle-ci était de loin la plus virulente. Le voyant tripoter son portable, le jeune homme esquissa un léger sourire. Ah ils devaient avoir l’air fins tout les deux !! Le pire c’est que je ne me souviens même pas d’avoir vu Logan durant la soirée ! Je me souviens de toi et de la fille qui nous a fait boire et c’est tout je crois. Je pensais que tu pourrais me rafraîchir les idées mais faut croire qu’on n’a vraiment pas hésité à lever le coude. Puis attends, la fête avait lieu chez Logan, pas chez toi !! C’est le foutoir dans ta chambre mais t’as pas encore vu la gueule de ton salon ! Puis pourquoi y’a des sous vêtements éparpillés un peu partout, hum ?! J’ose même pas imaginer ce qu’on a fait. Quoi qu’on a peut-être des indices sans le savoir… »Le jeune homme songeait surtout à la fâcheuse manie qu’il avait de prendre des photos avec son téléphone quand il se rendait à une fête et qu’il s’amusait bien. Avec un peu de chance, il aurait eu la bonne idée d’immortaliser quelques instants qui pourraient les mettre sur la piste. Une fois le portable en main, Aaron pianota furieusement sur celui-ci et tomba dans la catégorie des photos et vidéos récentes. Lorsqu’il mit en route la première, il ne pu s’empêcher de se mettre à rire comme un crétin, en dépit de la situation désastreuse dans laquelle ils se trouvaient. Cette première vidéo montrait la charmante demoiselle du punch à cheval sur Paul, dansant fièrement en sous vêtements sur lui tandis que le jeune homme souriait niaisement tout en ayant ses mains posées sur ses hanches. Rapidement, ce rire se changea en fou rire et le jeune homme tendit son portable à Paul afin qu’il assiste aussi au spectacle. Alors ça, c’est carrément é-norme !! La prochaine fois que tu me fais chier, je l’envoie directement sur le portable d’Alice, tu peux me croire. Y’a vraiment matière à te faire chanter là et je…et merde ! »Le rire d’Aaron se dissipa peu à peu. La vidéo continuait de tourner sauf que cette fois-ci, on y voyait Aaron en train de danser de manière extrêmement suggestive avec une blonde plantureuse dont il ne se souvenait absolument pas. Visiblement, ils étaient déjà dans l’appartement de Paul au moment où cette vidéo a été prise. Bordel, pourquoi ne se souvenait-il de rien ?? Ecoeuré, Aaron arrêta la vidéo et observa son ami, l’air sérieux. On efface et ça reste entre nous. Ca fera partie de nos innombrables secrets inavouables et ça restera à tout jamais entre toi et moi. Emporte ça dans ta tombe sans quoi, c’est Lise qui va me tuer ! C’était qui ces filles d’abord ? Tu t’en souviens ? Putain de merde, y’a rien qui me revient, c’est le trou noir !! Attends…tu te souviens que… »Nouveau flash back. Aaron se souvenait vaguement de ce qui s’était passé après ce premier verre de punch qui visiblement, ne fut pas le seul à être ingurgité. Tu es vraiment fiancé ? Quel dommage, un homme comme toi, ça devrait éternellement rester célibataire afin qu’on puisse toutes en profiter. Quoi que l’un n’empêche pas l’autre… » Cette phrase fut ponctuée d’un rire franc de la part des deux jeunes femmes qui se trouvaient face à eux. Il y avait toujours la mystérieuse inconnue qui leur avait servi leur premier verre et qui semblait captivée par Paul, et la seconde, une ravissante blonde sans doute un peu plus jeune qu’Aaron et qui ne cessait de le dévorer des yeux. Ils avaient discuté ensemble durant un long moment, riant de tout et de rien et faisant abstraction des autres étudiants autour d’eux. Aaron se souvenait d’avoir été impressionné par la vitesse à laquelle Paul finissait ses verres mais aussi d’avoir lui-même renoncé au dernier que lui tendait la jolie blonde. A vrai dire, il ne se sentait pas vraiment dans son assiette mais s’efforçait de croire que c’était sans doute parce qu’il avait besoin de sommeil et qu’il n’était pas très en forme ce soir. Aaron décida de les abandonner un instant afin d’aller prendre l’air quelques minutes mais ça ne s’arrangea pas, bien au contraire. A son retour, il avait toujours la tête qui tournait et était contraint d’admettre que son état ne faisait qu’empirer. Il commençait même à y voir trouble. Il n’aurait pas du boire peut-être. La jolie blonde était extrêmement proche de lui et Aaron se souvint qu’elle s’était rapprochée de lui, prête à l’embrasser mais le jeune homme secoua la tête. Il ne se sentait vraiment pas bien, c’était pas le moment de se laisser aller. Aaron avait alors empoigné le bras de Paul à ses côtés et lui avait glissé quelques mots. Paul y’a un truc qui va pas… je ne suis pas dans mon état normal… »Aaron n’avait rien dit de plus. Sa tête lui faisait atrocement mal et il posa ses coudes sur le comptoir et mit sa tête entre ses mains, essayant de retrouver l’équilibre en fermant les yeux et priant intérieurement pour que cette sensation désagréable se dissipe enfin. Aaron sentit alors une main se poser sur son bras et le caresser doucement avant de susurrer quelques mots près de son oreille. Qu’est-ce qui se passe mon cœur, ça ne va pas ? Tiens bois ça, tu vas te sentir mieux après, tu verras. » L’esprit embrumé, Aaron prit doucement le verre que la fameuse blonde lui tendait et le bu par petites gorgées, presque incapables de contrôler ses propres gestes. La jeune femme lui prit ensuite la main et l’entraîna un peu plus loin, en réalité, elle l’emmena rejoindre Paul et la petite brunette. On va terminer la soirée chez Paul, on sera plus tranquilles. »Le jeune homme sortit de ses pensées, ne pouvant visiblement aller plus loin dans ses souvenirs. Il savait qu’à cet instant précis de la soirée, il s’était passé quelque chose d’important qui l’avait incité à lutter pour retrouver ses esprits, mais quoi ? Et surtout, pourquoi n’avait-il pas été capable de rester maître de ses pensées et de ses actes ? Décidément, c’était un véritable calvaire pour lui de faire le tri dans ses souvenirs, tout était noir et terriblement confus. Peut-être qu’avec un peu de repos, la mémoire lui reviendrait, allez savoir. Je me souviens de rien d’autre. Me dis pas qu’on a fait ce que je crois qu’on a fait avec ces filles en revenant chez toi car j’en serais totalement incapable. Même sous l’effet de l’alcool, je sais que je tiens à Lise et jamais je ne pourrais la tromper. Tu le sais toi, pas vrai ?! » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re La nuit mouvementée des deux guignols... {Paul} Sam 22 Mai - 340 Jolie vidéo. Tout un chef d'œuvre du septième art, sans aucun doute. A se voir dans une telle situation, chevauché par cette demoiselle vraiment peu farouche, la tête de Paul en disait long quant à ce qu'il pensait...Et le pire, c'était qu'il ne se souvenait pas d'avoir vécu de telles choses. Ce qui était loin d'être normal. Parce qu'un tel canon aussi près de lui...Soyons franc, ce n'était vraiment pas le genre de choses qu'on oubliait facilement, même après une cuite phénoménale. Le changement d'attitude d'Aaron, qui passait de la moquerie à la panique, valait aussi le détour et il se contenta d'en sourire. Malgré lui et malgré l'apparente gravité de la situation. T'as raison, cachons ça. Je trouve que cette vidéo est affreusement mal cadrée perso. Et t'inquiète, je ne dirai jamais à Lise que tu danses la samba avec la grâce d'un hippopotame.»Paul voulait ajouter une touche d'humour pour faire retomber la pression. Il comprenait l'affolement soudain et l'inquiétude de son ami. Après tout, il était casé, fiancé même et avec un gosse en route...La pilule allait être difficile à avaler. Personnellement, il se sentait tout de même un peu mal par rapport à Alice mais pas encore au point de se flageller. Après tout, ils n'étaient pas ensemble...Il flirtaient, ils se cherchaient mais ils n’avaient jamais encore franchi le pas. Le jeune homme n'avait donc rien fait de mal, n'est-ce pas? N'est-ce pas, hein...? Doucement, il se racla la gorge, cherchant ses mots. Parce qu'au fond de lui, il s'en voulait tout de même un peu...L'infime boule dans son estomac lui indiquait que c'était bel et bien le cas. Et puis surtout parce qu'il ne savait pas quoi répondre à son ami. La vidéo dans le téléphone, l'état de son appartement, la quantité d'alcool qu'ils avaient dû ingérer au vu des bouteilles vides tout autour d'eux...Pas vraiment des preuves irréfutables quant à un possible dérapage dans son couple...Ce fut à cet instant précis qu'il remarqua une sorte de marque rouge qui dépassait du col de la chemise d'Aaron. Tendant la main, il écarta quelque peu le tissu...Dévoilant d'impressionnantes marques de griffure sous le cou de son meilleur ami...Pattes de lionnes ou ongles manucurés, ça restait difficile à déterminer... P'tain, j'sais pas qui t'a fait ça, mais elle t’a pas raté. »Voilà qui allait rassurer Aaron, tiens. En même temps, il valait mieux qu'il s'en rende compte avant de revoir Lise. Si la demoiselle voyait le torse labouré de son futur mari, Aaron avait de quoi craindre pour sa tête... Écoute je sais pas quoi te dire. Je sais que tu tiens à elle et que tu l'aurais pas trompée. J'en suis même sûr. Mais imagine que ces filles aient réussi à nous convaincre de nous faire prendre ou fumer un truc pas net, va savoir ce qu'on aurait pu faire...»Par contre, ça n'expliquait pas forcément cette amnésie complète. Les drogues, Paul connaissait. On faisait n'importe quoi, on suivait n'importe qui, ça pouvait partir très vite en vrille...Ses mots moururent aussitôt dans sa gorge. Lui, la drogue, il y avait touché et pas qu'un peu...et la perspective d'avoir recommencé cette nuit était tout sauf plaisante. Bien plus que celle d'avoir quoi que ce soit de peu catholique avec une cow girl enflammée. Pire, ça lui donnait des sueurs froides...Non. Non. Il n'avait pas pu faire ça quand même...Bon sang. D'un seul coup, il avait particulièrement chaud. Beaucoup trop, il avait besoin de se passer de l'eau sur la figure. De boire un peu pour calmer sa gorge desséchée. Angoissé et nerveux, il se leva doucement, veillant à ne pas perdre l'équilibre. Il ne contrôlait pas encore tous ses mouvements et risquait de tomber à tout moment. Puis prenant sur lui, il avança à pas mesurés vers la porte de sa chambre, ses pieds cognant dans les cadavres de bouteille. Il s'en fichait...Tout ce qui comptait pour lui, c'était d'arriver à la salle de bains. Là. Maintenant. Quelques secondes après, il parvint à son but et se planta devant le miroir. Puis il laissa couler l'eau fraiche du robinet, passant ses mains dessous avant d'éclabousser son visage, frottant légèrement. Ça faisait du bien, ça le soulageait. L'instant d'après, il lorgnait son reflet...Bon sang, il avait l'air d'être passé sous un train, au moins. Yeux gonflés, cernes marquées...Et ces marques là, dans son cou...D'accord, inutile de lui faire un dessin. Cette nuit, il avait vraiment passé les bornes. Il n'avait plus envie de se regarder. Il préféra laisser son regard errer dans la pièce et ce fut à cet instant précis qu'il le remarqua sur le sol. Le petit bout de plastique qui trainait par terre. Trop familier pour le confondre avec autre chose...Un préservatif usagé dans un coin de la salle de bains, ça n'annonçait rien de bon. Et merde.»Putain. Ça s'annonçait vraiment très mal. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re La nuit mouvementée des deux guignols... {Paul} Lun 24 Mai - 008 Il faut que je… faut que je rentre chez moi… »La mystérieuse blonde esquissa un sourire adorable avant de se lover près d’Aaron sur le canapé, tout en lui faisant avaler un autre petit verre. Mais tu es chez toi mon amour. » La brune et elle ne cessaient de se regarder avec le sourire, parfois même en riant. Aaron avait dans l’idée de se lever mais ses jambes refusaient de répondre. Très franchement, il ne savait plus ce qu’il voulait ni même ce qu’il faisait et se trouvait actuellement dans un autre monde, un endroit où le temps n’existait pas et ou rien ne semblait cohérant. Qu’est-ce qui se passe ?! Il est où Paul ? »En guise de réponse, Aaron entendit un léger grognement sourd et tendit la main sur sa droite pour sentir que finalement, Paul n’était qu’à quelques dizaines de centimètres de lui, également avachi sur le canapé. Il dort bébé, ce serait dommage de le réveiller, tu ne crois pas ? » Aaron savait parfaitement que c’était faux et que son pote ne dormait pas. Par moment, il l’entendait parler d’une voix aussi faiblarde que la sienne sans pour autant pouvoir capter ce qu’il essayait de dire. Mais le pire, c’est qu’il était en train de gober toutes les salades qu’on pouvait lui raconter et que par conséquent, si la jolie blonde lui disait que Paul était en train de dormir, alors il y croyait. En même temps, on aurait pu lui dire n’importe quoi à ce moment là, rien ne l’aurait choqué. Le jeune homme sentit alors comme une vibration près du canapé. Il s’agissait certainement de son portable. Avait-il enfin l’esprit censé ? Pris de son dernier élan de volonté, Aaron se redressa et enjamba la blondinette toujours assise et qui faisait obstacle. Le problème c’est qu’au moment où il tendit le bras pour atteindre son portable, la blonde en question attrapa sa main et la tira, le ramenant ainsi à elle. C’est la brune qui s’empara du portable d’Aaron et qui y jeta un œil. C’est qui Lise ? »Le problème, c’est qu’il ne se souvenait de rien… ni d’avoir dansé, ni même d’avoir peut-être flirté avec cette blonde ou d’avoir vu Paul en faire autant avec la brune. En revanche, il se souvenait d’autre chose… Et voila tu as tout gâché !! » Comment ça, j’ai tout gâché, c’était ton idée je te rappelle !! » Peut-être mais regarde les maintenant !! On peut plus rien en faire ! » C’est ce que tu crois !! Un homme reste un homme ! » Laisse tomber, tu as vu les doses que t’as mis ? Y’avait de quoi assommer un cheval ! » C’est ce qu’on va voir !! »La blonde se rapprocha d’Aaron qui était en train de se taper un fou rire monumental avec Paul, au sujet d’une histoire d’autruche imaginaire… demandez pas d’explication, il n’y en a aucune. On aurait véritablement dit que tout deux étaient dans un état second, comme s’ils venaient de boire des litres et des litres d’alcool, ce qui n’était pourtant absolument pas le cas. S’asseyant sur les genoux d’Aaron, elle glissa une main sur son torse, tandis que l’autre fit tourner son visage dans sa direction. Tu voudrais pas…passer aux choses sérieuses ? » Heiin ?! » On pourrait… passer un moment à deux… » Comme quoi elle ne perdait pas de temps puisqu’elle avait déjà commencé à dégrafer son pantalon, toutefois, Aaron la stoppa dans son élan. Wowowowooo, doucement !! Je peux pas… non… je veux pas ! Puis t’es chiante, Paul était en train de me raconter une histoire drôle,hum ?! »Aaron détourna le regard vers son pote et ensemble, ils se remirent à rire aux éclats sous le regard dubitatif des deux filles qui étaient en train de réaliser qu’elles avaient un peu trop forcé sur la dose et que leurs deux chevaliers servants étaient en train de se transformer en deux gamins qui méritaient des claques. Je pourrais certainement te redonner l’envie…laisse toi faire… » Hey j’ai dit doucement ma jolie. Je suis un homme à principes…j’ai une… putain Paul, aide moi, j’suis marié déjà ou pas encore ? » Non, t’es marié ! » Ouais…voila… je sais plus avec qui, mais j’suis marié et je l’aime et toi je t’aime pas…puis t’es blonde. J’aime pas les blondes… » Depuis quand ? »Aucune autre information ne voulait lui revenir en mémoire mais Aaron éprouva un véritable sentiment de soulagement en se rappelant qu’il n’avait pas oublié son amour pour Lise, y compris quand il se trouvait en proie à une plantureuse blondinette qui essayait de le faire succomber à ses profita de l’absence de Paul pour vérifier leurs deux portables, à la recherche de nouvelles photos ou vidéos qui pourraient les mettre sur la piste. Fort heureusement, il n’y trouva aucune trace compromettante, si ce n’est un texto sur son propre mobile, envoyé depuis un numéro qui visiblement, n’était pas en mémoire dans l’appareil Vas te faire foutre connard !!!!!!!!!! » Oui bon, des messages doux et poétiques comme celui-ci, Aaron en recevait par paquet, cela n’avait donc rien de particulièrement inquiétant à ses yeux. Ce qui était inquiétant en revanche, ce fut le Et merde » qui parvint jusqu’à ses oreilles. Qu’avait-il découvert encore ? Un cadavre dans la baignoire ? Ou bien les deux filles de leur soirée mouvementée peut-être ? Curieux, Aaron se leva du lit, essayant tant bien que mal de ne pas faire de mouvements trop brusque et s’éviter ainsi un nouveau tournis. En dépit de la situation, le jeune homme ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire amusé, tout simplement car il n’y avait qu’eux pour se fourrer dans des situations aussi cocasses. Traduction s’il te plait ! Tu veux dire quelque chose comme Et merde, on est dans la merde !’ ou bien Et merde, je viens de faire tomber un truc par terre’ ? … Paul ?... Et merde, si tu réponds pas, c’est qu’il s’agit d’un véritable et merde’ ! Je te préviens que si on a tué quelqu’un, tu te démerdes tout seul pour te débarrasser du corps… je suis bien trop beau pour aller en taule… et je vais avoir une petite fille je te rappelle… t’aime les oranges ? Oh allez, tu peux bien te sacrifier pour ton meilleur pote, non ? … Au pire, y’a bien des poissons carnivores dans tes aquariums, non ? Tu crois qu’ils boufferaient de la chaire humaine ? »Trêve de bavardage, Aaron ne tarda pas à rejoindre Paul dans la salle de bain, manquant au passage de se prendre les pieds dans ce qui semblait être un corset…et bé ! Quoi qu’ils aient pu faire, ils n’avaient pas fait semblant !! Quand il fut près de son pote, Aaron scruta les alentours à la recherche d’un quelconque indice qui pourrait expliquer le fameux et merde ! » Bon, il est où le macabé ?... Et merde !! Je crois que j’aurais largement préféré un mort… c’est forcément toi ! Bah ouais, je suis pas dégueu au point de laisser traîner ça par terre… sans compter que je suis fidèle…enfin je crois. » Si seulement Aaron se rappelait ne serait-ce que d’une petite chose, il serait peut-être un peu moins…effrayé à l’idée de ce qui avait pu se passer. Ne serait-ce qu’un tout petit souvenir !! De toute manière, il était obligé de se rappeler de quelque chose… forcément, des éléments de réponse se trouvaient enfouis quelque part dans son cerveau et il fallait impérativement qu’ils refassent surface ! Mais alors ça, ça faisait vraiment mal. Ce préservatif n’était tout de même pas arrivé là tout seul !Le jeune homme passa sa main sur sa nuque avec une nervosité nettement perceptible. Il fallait qu’il trouve quelque chose à répondre, cependant, il avait l’impression que plus il tentait de retrouver la mémoire, plus il s’enfonçait. C’est alors qu’il fut sauvé par le gong pour ainsi dire. On venait de taper à la porte et bizarrement, Aaron se sentit soulagé car peut-être que la personne qui venait leur rendre visite serait capable de leur donner une explication convenable. Et si c’était l’une des filles de la veille,hum ? Bouge pas, j’y vais. »Aaron se déplaça jusque dans l’entrée, une main sur son front, sa tête étant sur le point d’exploser. Lorsqu’il entre ouvrit la porte, il vit deux hommes en uniforme mais à dire vrai, il était tellement dans le cirage qu’il n’y prêta même pas attention. Vous êtes Paul Peyton ? » Hum…non. J’ai pas vraiment une tête à m’amuser avec les poiscailles. Je vais vous le chercher, une minute… » Police de New York. » Police ? »L’autre bourrin avait sans doute dû laisser sa voiture garée n’importe comment ! L’idée d’être rentré dans la même voiture que Paul alors qu’ils étaient totalement défoncés ne lui sembla pas saugrenue, après tout, ces deux là se faisaient malheureusement confiance quelles que soient les circonstances ! Y compris si leur taux d’alcool dans le sang était susceptible de leur valoir l’accident du siècle. Que pouvait bien vouloir ces deux flics en dehors de lui demander de bien vouloir déplacer sa voiture ? Hey le dealer, viens ici, tu as de la visite !! » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re La nuit mouvementée des deux guignols... {Paul} Jeu 27 Mai - 240 Aaron avait une sacrée bonne mémoire ou alors il avait moins picolé que lui...Ou alors…Eh ben il n'en savait rien, tiens. Mais il avait beau faire des efforts pour tenter de se rappeler des évènements de cette nuit là, il ne souvenait de rien du tout. Ou du moins, rien de ce qui s'était passé après avoir décollé du bar. Même l'eau sur le visage n'y avait rien fait quant à son état général...Bon en même temps, c'était logique, c'était juste de l'eau et non pas une quelconque potion secrète pour retrouver la mémoire. Dommage, et puis surtout merde, parce que ne pas savoir l’énervait plus qu’autre chose. Et il ne se sentait pas si bien que ça, entre deux haut-le-cœur et quelques vertiges. Là, il avait juste l’impression que sa tête était prise dans un étau et il avait du mal à enchainer deux pensées cohérentes sans devoir faire l’effort du siècle pour connecter ses neurones entre elles. Voyons, il fallait qu’il se concentre…En vain. Au loin, il écouta Aaron lui crier quelques inepties mais il ne répondit pas. Trop claqué pour rétorquer quoi que ce soit, trop à la masse pour réfléchir, il se contenta d’esquisser un sourire en secouant la tête. Fatigué, il laissa son regard couler dans la salle de bains sans but précis puis posa ses mains de nouveau près du robinet. A peine le temps de se regarder de nouveau dans le miroir quand soudain… Parait qu'Aaron est marié...Et toi?»Un flash dans sa mémoire balbutiante et le sentiment d'avoir prononcé ces mots d'une voix morne et lente, comme s'il avait du mal à parler. Puis soudain une image s’imposa à sa mémoire. Lui debout appuyé contre ce même robinet, la demoiselle tout -trop- près de lui. L’impression étrange d’avoir vécu cette scène et le doute de l’avoir simplement rêvée...Il n'en était pas vraiment sûr mais vu le foutoir qu'était sa maison, les chances que ses souvenirs soient uniquement le fruit de son imagination étaient minces...La fille lui parlait. Lui avait du mal...Ne serait-ce qu'à aligner trois mots à la suite. Aaron marié? Oui...Non...Peut-être bien...Quelle importance au juste? 'ron marié...Ouais...La corde au cou quoi...l'est fou...» Je suis bien d'accord avec toi. J'en conclus donc que toi t'es libre comme l'air...» Ouais...»La vague impression d’avoir vu le visage d'Alice flotter devant ses yeux à cet instant précis lui revint soudain en mémoire. Il avait pensé à elle, il avait vu ses traits doux et son sourire. Il avait...pensé à elle, mais pas plus. La main de la jeune femme était déjà sur son torse qui inexplicablement était déjà nu. Quand avait-il enlevé sa chemise? Aucune réponse à cette question perfide et franchement aucun intérêt. Il avait des choses plus importantes à penser que la destination de son vêtement. Savoir pourquoi il était torse nu en revanche était plus intrigant, bien qu'il n'avait pas vraiment besoin de se flageller pour en imaginer la réponse. Lui dans cet état, la fille apparemment en bonne voie pour finir pareil, pas la peine de tergiverser des heures. La demoiselle, elle, n'avait pas l'air de porter une quelconque attention à ce thème épineux et elle continuait allégrement à enlever toutes les couches qu'elle avait sur elle. Couches qui n'étaient pas très nombreuses à la base...Et elle le regardait également, un air malicieux dans ses yeux. Il hésitait et son indécision semblait lui plaire. T'as pas l'air sûr.» Heu...» Une copine peut-être?» Heu...» Pas de copine alors? En plus, on est seuls tous les deux...»Quel sens de la répartie de sa part! Seuls? Hein, pourtant il lui semblait être aux côtés d'Aaron à peine quelque secondes auparavant...Il lui racontait quelque chose, il ne savait plus quoi. Intrigué, il jeta un coup d'œil autour de lui...Pour découvrir que la fille ne lui avait pas menti. Ils étaient bel et bien seuls, et même plus dans le salon, mais dans la salle de bains. Merde. Comment ils avaient pu atterrir ici sans même qu'il ne s'en rende compte? Il devait être sacrément torché...Mince. C’était tout ce dont il se souvenait, le reste était on ne peut plus flou. Il se rappelait de la sensation de la jeune femme contre son corps. Pas désagréable certes mais pas non plus désirée. La main douce contre son torse, ses lèvres qui frôlaient les siennes...Alors, il s'était passé quoi après?Un bruit le sortit soudain de ses pensées et le ramena à la réalité. Accompagné par la voix encore fatiguée d'Aaron. Paul se retourna aussitôt pour voir arriver son pote, l’air aussi défraichi et éreinté que le sien. Et…Hein ? Bien sûr, s’il y avait un préservatif par terre, c’était forcément lui qui avait eu cette partie de jambes en l’air...Il avait du mal à y croire. Dixit le futur marié au passé sentimental irréprochable …»Quoique, avec le souvenir d'avant, il n'en était plus très sûr...Il n'eut pas le temps d'en dire plus, la sonnette de l'entrée retentit. Et pendant qu'Aaron se chargeait d'accueillir le visiteur surprise, le jeune biologiste s'occupa du bout de latex indésirable, le jetant illico dans la poubelle pour ne plus le voir, non sans l'avoir préalablement pris avec du papier toilette...Au cas où...De la porte d'entrée lui parvenaient seulement des voix étouffées...Il ignorait de qui il s'agissait et de toute façon, son cerveau ralenti l'empêchait de se poser ce genre de question. Quelqu'un était là. Oui. Qui s'était? Ca devenait un poil trop compliqué...Il ne s'en occupa pas jusqu'à ce qu'il entende soudain son ami crier... Dealer, qu'est-ce qu'tu racontes comme conneries? J'ai une gueule de bois capable de tuer un éléphant. T'es gentil, tu me parles pas par énigme...Et...Qui c'est?»Dans la salon, une surprise l'attendait. De taille, la surprise. Et les deux hommes en uniforme qui patientaient à l'entrée semblaient attendre eux aussi quelque chose. Et à vrai dire, ils avaient l'air tout sauf patient. Paul Peyton?» Ouais...Heu, vous vo...» Police de New York. Nous avons reçu une plainte contre vous. Et une contre votre ami ici présent. » Hein ?» 'Scusez-nous...»Pas le temps de protester pour nos deux guignols. Face à eux, le plus imposant des deux représentants de l'ordre passa le seuil, s'invitant lui même dans l'appartement sans que personne n'ait le temps de dire quoi que ce soit. Complètement à côté de la plaque, Paul ne put s'empêcher de reculer face à l'énorme masse qui fondait sur lui. Fallait dire avec son mètre soixante quinze contre le mètre quatre vingt dix qu'arborait le type, au minimum, c'était plutôt intimidant.... Vous venez avec nous. Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous pourrez dire sera retenu contre vous. Si vous ne pouvez pas vous payez un avocat, il vous en sera attribué un d'office. Bien, et maintenant qu'on a mis ça au point, on y va. Habillez- vous et suivez nous.»Le ton était sans appel. Paul se retourna alors vers son ami, la question du siècle gravée sur son visage...Et alors, on fait quoi? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re La nuit mouvementée des deux guignols... {Paul} Sam 29 Mai - 234 Pourrait-on au moins avoir un semblant d’explication ? »La porte de la cellule se referma en un bruit grinçant et particulièrement désagréable. Paul et Aaron ne savaient toujours pas pourquoi ils se trouvaient enfermés ici. Durant le trajet, les deux policiers s’étaient contentés de rester assez vagues, ignorant leurs questions ou bien en tâchant de les impressionner en adoptant un ton autoritaire. Faites pas les marioles, vous savez parfaitement de quoi je veux parler. » Le problème c’est que justement, non. Ils n’en avaient pas la moindre idée et tout deux semblaient tout aussi confus l’un que l’autre. Lorsque Aaron s’était aventuré à dire qu’il s’agissait probablement d’une erreur, les deux policiers s’étaient mis à ricaner doucement. C’est ça ouais… » Finalement, ils avaient peut-être réellement assassiné quelqu’un durant la nuit ! Après tout, il y avait bien une personne en ville à qui Aaron avait décidé de régler son compte une bonne fois pour toutes, qu’importent les conséquences et qu’importe le prix à payer au final. Cela dit, le jeune homme s’éloigna bien vite de cette théorie farfelue, tout simplement car il savait qu’il n’aurait jamais entraîné Paul dans ses conneries. Sans compter que c’est à l’appartement de Paul que les deux flics s’étaient rendus, pas à celui d’Aaron. Le jeune homme alla s’installer près de son ami sur ce qui semblait être une sorte de banc en piteux état. Putain mais qu’est-ce qu’on fout ici ? Faut croire qu’on est tombés bien bas cette fois. Tu te souviens vraiment de rien ? Non parce que de mon côté, c’est le noir complet. Il faut impérativement qu’on arrive à se souvenir de quelque chose de cohérent, d’un détail, de n’importe quoi en fait. Je comprends vraiment pas pourquoi nos souvenirs refusent de refaire surface. On dirait que quelqu’un a essayé d’effacer ma mémoire et que… putain !! Mais c’est ça !! »Sans s’en rendre compte, Aaron donna un coup dans le bras de Paul, comme s’il venait d’avoir l’illumination du siècle. Ce qui s’était passé la nuit précédente était comme perdu dans les méandres de leur inconscient. Aaron ne se souvenait pas d’avoir déjà été victime d’un tel trou de mémoire, y compris après la murge du siècle et ces deux là étaient de véritables spécialistes dans le genre. Le jeune homme marqua une petite pause, l’air visiblement concentré et affichant un léger sourire, tel Sherlock Holmes venant de trouver la clé de l’énigme. Bon peut-être qu’il faisait fausse route mais en tentant de réunir ses propres souvenirs et ceux de Paul, ils parviendraient sans doute à assembler les pièces du puzzle. Tu te souviens… non forcément tu ne t’en souviens pas, mais hier soir quand on était encore chez Logan, les filles nous ont fait prendre un verre. Quand j’ai bu le premier, je t’ai dit que je me sentais mal, j’ai d’abord cru que c’était un coup de fatigue, que j’avais pris froid ou je sais pas moi…J’avais la tête qui tournait, l’impression que mes jambes étaient en train de se dérober sous mon poids et rapidement, mes pensées sont devenues confuses. On se met pas dans un tel état après seulement un verre, tu es bien d’accord ?! Quoi qu’il en soit, l’instant d’après on était chez toi sur le canapé en train de se taper un fou rire et c’est là que les filles ont parlé de… dose » je crois bien…putain ça m’énerve de pas me souvenir ! »Aaron savait qu’il avait entendu une telle conversation entre les filles, cependant, il était incapable de reporter clairement le dialogue maintenant qu’ils en avaient besoin. Essayer de se souvenir du moindre détail était mission impossible, cela demandait un effort surhumain et vu leur état de désorientation avancée, il leur était bien difficile de rester lucides et cohérents sur tout. Tu sais ce que je pense ? Je crois que ces deux filles nous ont drogué ! Réfléchis deux minutes, ça expliquerait pas mal de choses à commencer par notre soudaine amnésie. Pourquoi ont-elles tellement insisté pour nous faire boire ? Je voulais pas y goûter à son punch, elle nous a presque forcé. Putain Paul, on s’est jamais foutus minables à ce point et pourtant, on est des spécialistes dans le genre ! Bon par contre, à supposer que j’ai vu juste, ça n’explique toujours pas ce qu’on fait ici. »Aaron rassembla le peu de bonne volonté qui lui restait afin de fourrer sa main dans la poche de son jean et d’en sortir son portefeuille. Ses papiers étaient toujours là, que ce soit sa carte d’identité ou son permis, en revanche l’argent qu’il avait retiré la veille avait totalement disparu. 500 dollars pour nous envoyer en taule !! Putain, elles se font pas chier !! »En réalité, ce n’était pas tellement ce qui lui avait été dérobé qui l’intéressait mais plutôt de retrouver le fameux sésame qui leur permettrait de sortir d’ici en un rien de temps. Après tout, il était lieutenant dans l’armée Américaine le petit Cooper, non ?! Bon ouais, voila encore une chose qu’il se devrait de confier à Paul car le jeune homme avait fait de nombreux mystère au sujet de sa vie avant leur rencontre. C’est au même moment qu’un homme vêtu d’un costume gris fit son apparition, il s’agissait d’un des officiers de la brigade qui venait pour leur expliquer les faits. Messieurs…je ne vous cache pas que la situation est délicate. Je présume que vous savez pourquoi vous être ici, ce n’est donc pas la peine que j’entre dans les détails. »Aaron lança un nouveau coup d’œil en direction de Paul. Peut-être que finalement son ami était au courant de quelque chose qu’il ignorait… naaaa quelle idée !! Si Paul se souvenait de quoi que ce soit il lui en aurait probablement parlé !! En réalité, si, je crois bien que quelques explications s’imposent. Nous ne savons vraiment pas de quoi nous sommes accusés et visiblement, ça à l’air plutôt sérieux. » Kidnapping et viol. » QUE…QUOI ? NOUS ?? » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re La nuit mouvementée des deux guignols... {Paul} Dim 6 Juin - 113 Franchement aucune idée. C'est toi le toubib, tu dois savoir ça mieux que moi. Perso, je me souviens de que dalle. Mais si ces p*tes nous ont drogués, je te jure qu'elles vont prendre cher. J'vais te leur donner l'envie de recommencer, ça va pas trainer. »Aux côtés d'Aaron, Paul accusait lui aussi le coup. Avec un poil plus d'agressivité que son ami. Parce que la seule idée qu'il avait pu retoucher à une drogue, quelle qu'elle soit, le mettait hors de lui. L'état de son appartement l'inquiétait bien moins, ainsi que l'argent qu'il avait pu retirer. De toute façon, au pire, il se baladait avec cinquante dollars dans se poche à tout casser, alors il ne risquait pas d'avoir perdu une somme faramineuse. Quand les deux policiers les avaient entrainés, il avait protesté juste ce qu'il fallait mais sans trop exagérer. A New York, comme ailleurs, on ne rigolait pas avec les forces de l'autorité et tenter de faire le malin ou s'opposer à eux, c'était aussi stupide que de faire du saut à l'élastique sans élastique. On finissait indiscutablement par se ramasser. Comparaison certes idiote mais qui montrait bien que Paul n'était pas trop disposé à faire de vagues. Il accusait encore le coup de la veille même s'il parvenait enfin à penser et à parler correctement. Loin de lui l'envie de gueuler mais plutôt de se laisser aller quelque part et de se reposer...Et surtout de savoir ce qui se passait... Va savoir ce qu'on a pu faire...Si ça se trouve, on a tenté de rentrer dans la Mairie... »Hypothèse complètement surréaliste. Certes, ils avaient déjà fait des inepties semblables et ça leur avait coûté cher, mais chronologiquement parlant, c'était impossible qu'ils aient pu aller à une fête, passer dévaliser un bâtiment officiel sans se faire arrêter et ensuite revenir dans son appartement pour roucouler comme deux guignols avec les deux gonzesses. Enfin, allez savoir. Il ne se souvenait de quasiment rien, tous les scénarios possibles et imaginables restaient envisageables. En tout cas, on pouvait envisager le pire...Sauf que cette fois-ci, Paul avait tout envisagé sauf le pire....Quand l'officier chargé de leur cas les rejoignit enfin et leur expliqua leur cas, il ne put s'empêcher d'avoir la même réaction qu'Aaron. HEIN! Mais c'est quoi ce bordel?!!»Là, c'était vraiment le pompon et ce fut la seule réaction de Paul face à l'accusation. L'homme aurait pu lui dire, destruction de biens publics, ivresse sur la voix publique et tutti quanti, ça ne l'aurait étonné qu'à moitié mais là, ça dépassait tout ce qu'il avait pu imaginer. Il n'eut pas le temps d'en dire plus ni de protester que déjà l'homme les entrainait dans une salle d'interrogatoire. Chacun dans la sienne en plus. Ou du moins, ça y ressemblait, d'après ce qu'il avait pu voir dans les séries américaines ou même la fois où ils avaient été pris en flagrant délit d'intrusion de lieu officiel...Bref, autant dire que Paul n'en menait pas large, et Aaron sans doute n'allait pas mieux de son côté. Parce que le jeune homme avait beau ne pas s'y connaitre en droit pénal ni en rien du tout d'ailleurs, ça ne l'empêchait pas de mesurer la gravité de la situation. Viol? Kidnapping? Ça allait chercher dans les combien ça? Dix, vingt, tente ans de taule? Sans compter qu'ils ne souvenaient de presque rien. Est-ce qu'ils avaient pu faire réellement un truc pareil ou est-ce qu'ils avaient été drogué, comme Aaron disait, et qu'on les avait forcé à faire un truc de pas net. Je te cache pas que vous vous êtes mis dans la panade, toi et ton pote. Et correctement. Deux jeunes femmes ont porté plainte contre vous et c'est du sérieux. Vous êtes donc officiellement mis sous arrestation et ton appartement va être fouillé. Et pendant que mes collègues s'en occupent, toi et moi, on va discuter. Un collègue s'occupe de ton pote. Pour avoir votre version des faits. Alors je t'écoute et essaie pas de me prendre pour une bille, vu? »Le type, pour si personne ne s'en était rendu compte, n'avait pas l'air de plaisanter. Ca s'annonçait mal pour les deux guignols et Paul espérait qu'Aaron de son coté avait un dernier as dans sa manche pour convaincre les policiers. Parce que lui, il ne savait pas quoi dire... Sans compter que vous avez déjà un dossier. Ivresse et intrusion de propriétés privée et officielle...Autant dire que vous êtes dans la merde, je dirais.» Écoutez, je sais pas ce que vous ont dit ses filles mais nous, on y est pour rien. Je me suis réveillé ce matin avec quasiment aucun souvenir de cette nuit et une gueule de bois en béton. On a rien fait à ces filles merde...Même elle nous ont faire boire un punch qui semblait pas net. Alors franchement, si j'ai fait quelque chose de pas net, c'était contre volonté.»Ce qui était bien avec Paul, c'est qu'il s'enfonçait tout seul et ça, ça faisait bien rire son interlocuteur. Des petits merdeux dans le genre de ces deux loustics, il en avait vu des centaines et à lui, on la lui faisait pas. Et celui qu'il avait en face de lui, eh bien, il était comme tous les autres. Innocent et certain d'obtenir le bon dieu sans confession...C'était toujours les autres, jamais lui. Mais il allait craquer, ça se voyait dans son regard qu'il était mal à l'aise. Les p'tits jeunes, ils faisaient toujours leurs fiers mais dans une salle d'interrogatoire, ils se dégonflaient vite. Ecoutez, je vous jure, on a rien fait...»Oui, Paul était en train de se dégonfler devant de telles accusations. Tout semblait contre eux. Et il espérait qu'Aaron avait plus de chance de son côté. Et surtout, que dans son appartement, ces types ne trouveraient rien.... Contenu sponsorisé Empire State of Mind Sujet Re La nuit mouvementée des deux guignols... {Paul} La nuit mouvementée des deux guignols... {Paul} Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Jepensais que ca dormait debout les chevaux. On t'a encore raconté des histoires. *tagadam tcha* Je le pensais aussi =) les deux mon général si ils sont en confiance ils peuvent dormir allongé sinon ils bloquent leurs jambes et dorment debout. Contribution le : 01/01/2016 22:44. Signaler: Croc63. Re: Des chevaux, qui ronflent et qui pètent paisiblement. 0 #11. Je

Certains considèrent cela comme une question piège. En effet , les chevaux en fait somnoler tout sur leurs pieds et se couchent pour REM sommeil. La meilleure question est donc pourquoi les chevaux font-ils une sieste en se tenant debout? Principalement parce que dormir en position couchée peut être dangereux. Il faut un peu de travail pour que les chevaux se lèvent, ce qui les rend vulnérables aux attaques de prédateurs. Pour se protéger, les chevaux somnolent debout. Pour ce faire, ils utilisent l’appareil de repos, un système spécial de tendons et de ligaments qui permet au cheval de verrouiller les principales articulations de ses jambes. Le cheval peut alors se détendre et faire une sieste sans craindre de tomber. Cependant, lorsque les chevaux ont besoin d’un sommeil profond, ils se couchent généralement entre deux et trois heures par jour. Et même dans ce cas, ils ont souvent un autre cheval à proximité qui leur sert de guetteur. Source Britannica

Enfait ce n'est pas vrai. Les chevaux dorment couchés (comme des vaches ou étendus de tout leur long) et rêvent même ! En troupeau, le cheval qui reste debout est celui qui veille sur le sommeil des autres, donc il ne dort pas complètement. Les chevaux ne se couchent qu'environ 4h/jour et par courtes périodes (15/20 mn).
Comme la plus grande partie des mammifères herbivores, les chevaux ne se caractérisent pas par leur capacité à faire la grasse matinée, toutefois, les caractéristiques de leur court sommeil sont en tout point semblables aux autres. Un repos de qualité est primordial afin de favoriser un correct développement physique et mental ainsi qu'un corps en bonne santé. Vous pouvez être sûrs qu'un être vivant privé de ses heures de repos tombera malade et finira très certainement par ce nouvel article de PlanèteAnimal, nous allons découvrir ensemble comment dorment les cheveux ! Est-ce que les chevaux dorment debout ou est-ce qu'ils se couchent pour dormir ? Découvrez les réponses à vos questions dans la suite de notre nouvel article Comment dorment les chevaux ! Index Physiologie du sommeil Comment dorment les chevaux ? Combien de temps dort un cheval ? Comment doit être l'écurie d'un cheval ? Comment enrichir l'environnement de mon cheval afin de favoriser son repos ? Physiologie du sommeil Dans le passé, dormir était considéré comme un "état de conscience" défini comme une période d'immobilité durant laquelle les individus ne répondaient pas aux stimulus, cet état n'était donc pas traité comme un comportement et ne faisait pas non plus partie des recherches éthologiques liées à une espèce. Il est aussi important de ne pas confondre le repos et le sommeil car on peut très bien être en train de se reposer sans de réaliser des études sur le sommeil du cheval on utilise la même méthodologie qu'avec les êtres humains. Sont mesurés trois paramètres, on utilise un électroencéphalogramme qui mesura l'activité cérébrale, un électro-oculogramme qui sera le témoin du mouvement de nos yeux et un électromyogramme qui mesura la tension dénombre deux types de sommeils, le sommeil à ondes lentes ou non REM et le sommeil paradoxal ou sommeil à ondes lentes ou non REM se caractérise par des ondes lentes et est composé de 4 phases qui se chevauchent durant toute la nuit Phase 1 ou "l'endormissement" c'est la première phase du sommeil, cette phase n'apparaît pas seulement lorsqu'un animal commence à s'endormir mais elle peut apparaître tout au long de la nuit, en fonction de la profondeur du sommeil. Cette phase est caractérisée par l'apparition dans le cerveau de ce qu'on appelle des ondes alfas. Le moindre bruit peut réveiller l'animal, il y a des traces d'activité musculaire et les yeux commencent à se tourner vers le 2 ou "le sommeil léger" le sommeil commence à être profond, l'activité cérébrale et musculaire diminue. Apparaissent les ondes thêtas, plus lentes que les ondes alphas et annonciatrices de l'apparition des spindles ainsi que des complexes K. Cet ensemble d'ondes provoquent un sommeil plus profond. Les complexes K sont comme un genre de radar que met en place notre cerveau afin de détecter n'importe quel mouvement qui pourrait se produire autour de nous pendant qu'on est en train de 3 et 4, "sommeil à ondes deltas ou sommeil profond" durant ces phases prédominent les ondes deltas ou les ondes lentes qui correspondent au sommeil profond. L'activité cérébrale se voit réduite mais le tonus musculaire augmente. C'est la phase durant laquelle le corps se repose et récupère réellement. C'est aussi durant cette phase du sommeil que le plus de terreurs nocturnes et/ou de somnambulismes se sommeil paradoxal ou sommeil REM Le plus caractéristique de cette phase sont les mouvements oculaires rapides ou rapid eye movements en anglais original. De plus, se produit une atonie musculaire du cou vers le bas, c'est à dire que les muscles squelettiques sont complètement détendus et qu'augmente l'activité cérébrale. On croit que cette phase sert afin de consolider les souvenirs et les apprentissages survenus durant la journée, ainsi, pour les animaux en pleine croissance, cette phase leur sert pour avoir un bon développement cérébral. Comment dorment les chevaux ? Comme c'est le cas pour tous les animaux, un changement de routine et une augmentation du stress peuvent interrompre le cours naturel des phases de sommeil du cheval, ce qui a bien évidemment de lourdes répercussions sur le quotidien de l' du coup, comment dorment les chevaux ?Un cheval peut dormir debout ou allongé, mais il peut seulement entrer en phase REM quand il s'allonge car comme nous l'avons vu ensemble, cette phase est caractérisée par une atonie musculaire du cou vers le bas, du coup, un cheval ne pourrait pas entrer en phase REM debout car si il le faisait, il que nous savons comment dorment les chevaux, voyons ensemble combien de temps dort un cheval! Combien de temps dort un cheval ? Le cheval, comme beaucoup d'autres animaux qui peuvent dormir debout, est un animal de proie. C'est à dire qu'au cours de son histoire évolutive, les chevaux ont dû apprendre à survivre à de multiples prédateurs et c'est pour cette raison qu'ils ont développé cette technique leur permettant de dormir debout car ils sont moins vulnérables dans cette position qu'étendu sur le sol, à la merci de leurs combien de temps dort un cheval ? Toujours dans cet esprit de survie de l'espèce, le cheval dort très peu afin d'être le moins de temps vulnérable aux féroces prédateurs ! Un cheval dort en moyenne moins de 3 heures par jour ! Comment doit être l'écurie d'un cheval ? Une écurie d'un cheval de taille standard ne doit pas faire moins de 3,5 x 3 mètres, avec une hauteur dépassant obligatoirement les 2,3 mètres. Afin de construire un lit idéal qui permettra à notre cheval de bien se reposer et qui satisfera tous ses besoins, il faudra que vous utilisiez de la paille. Cependant, certains hôpitaux équestres préfèrent utiliser d'autres matériaux non comestibles, qui n'accumulent pas de poussières et qui sont plus absorbants. Étant donné que pour certaines maladies, la consommation de grandes quantités de paille peut finir par provoquer des coliques. De plus, l'utilisation de la paille dans la construction d'un lit douillé pour son cheval n'est pas conseillé pour les chevaux atteints de problèmes la suite de notre article Comment dorment les chevaux nous vous proposons quelques trucs et astuces afin que vous puissiez enrichir l'environnement de votre cheval pour favoriser son repos. Comment enrichir l'environnement de mon cheval afin de favoriser son repos ? Si les conditions physiques et de santé d'un cheval le permettent, un cheval ne doit pas passer beaucoup d'heures à l'intérieur de son box. Marcher et brouter dans le champs sont deux activités qui enrichissent énormément la vie de ces animaux et qui réduisent la possibilité qu'apparaissent des comportements non désirés tels que des stéréotypies. En plus, ces activités favorisent la bonne santé digestive des chevaux car elles réduisent le risque que vos chevaux souffrent de problèmes digestifs générés par le manque de autre manière d'enrichir l'environnement de la zone de repos d'un cheval est en y mettant des jouets, un des jouets les plus utilisés sont les indétrônables balles ! Si l'étable dans laquelle vit votre cheval est assez grande, il pourra la faire rouler sur le sol et la pourchasser ! Vous pouvez aussi la suspendre afin de que votre cheval la frappe ou si sa diète le permet, vous pouvez la remplir d'une succulente friandise afin de le stimuler aussi physiquement que mentalement !Bien entendu, un environnement tranquille avec une température adéquate, libre de tout stress acoustique ou visuel est crucial pour que votre cheval puisse bien se reposer ! Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables à Comment dorment les chevaux ?, nous vous recommandons de consulter la section Curiosités du monde animal. Bibliographie Clarke, A. 2017. Environmental enrichment for the resting horse. Equine Health, 34 1 – A. 1986. Rest Behavior. Veterinary Clinics of North America, 2 3 591 – 2015. Anexo 1. Fisiología del sueño. Características del sueño. Disponible en G. R., Søndergaard, E., and Ladewig, J. 2004. The Influence of Bedding on the Time Horses Spend Recumbent. Scientific Papers, 24 4 153 – 158.
Leursjambes se bloquent et grâce à cette propriété, les chevaux sont capables de dormir debout et de porter les charges les plus lourdes. Or les hommes qui s'endorment sur la chaise ne peuvent même pas empêcher leur tête de basculer. Les jambes des chevaux sont créées d'une façon particulière, pour porter les fardeaux lourds mais aussi pour courir
Les expressions françaises décortiquées explications sur l'origine, signification, exemples, traductions histoire incroyable ; scénario absurde ; récit invraisemblable ; propos illogique ; histoire invraisemblable à laquelle il n'est pas raisonnable de croire ; histoire sans queue ni tête ; histoire fantaisiste ; conte de fées ; invention ; histoire abracadabrante Origine et définition A part lorsqu'ils sont en apesanteur mais ils sont plutôt rares, ceux qui essayent de s'endormir debout savent qu'ils courent à une catastrophe suivie d'un réveil généralement brutal et douloureux puisqu'accompagné d'au moins une ou deux bosses. Cette expression est la plupart du temps associée à une histoire ou un conte. Une histoire à dormir debout est quelque chose de tellement invraisemblable que son auditeur finit par s'en désintéresser complètement au point que ses sens ne sont plus du tout en éveil... et qu'il s'endort. Cette explication est une histoire à dormir debout. En effet, à part pour quelqu'un qui souffre de narcolepsie , rares sont ceux qui sont si brutalement pris par le sommeil en écoutant des sornettes qu'ils n'ont pas le temps de s'asseoir ou se coucher avant de s'endormir ; mais c'est pourtant bien l'idée qu'elle véhicule. Cette expression existe depuis le XVIIe siècle avec le même sens qu'aujourd'hui. Mais à cette époque, on avait aussi des "souliers à dormir debout" avec cette fois une autre signification, puisqu'ils désignaient des souliers à semelle très large, donc supposés capable de retenir quelqu'un qui s'endormirait debout. Exemples Ce n'est rien, mais une histoire à dormir debout, Microsoft a déclaré. C'est une histoire à dormir debout, mais ça va intéresser les journaux. Le genre d'histoire à dormir debout que tu avais l'habitude de raconter à l'institution avant qu'ils ne te soignent. Les débuts secrets de l'industrie du divertissement américain Une histoire à dormir debout sur la façon dont le président William Howard Taft a commencé l'industrie américaine du divertissement 2005 Comment dit-on ailleurs ? Langue Expression équivalente Traduction littérale Allemand Märchen .....! histoire invraisemblable, conte de fée Anglais ~shaggy-dog story histoire de chien hirsute Anglais a cock and bull story une histoire de coq et de taureau Anglais tall tale grand conte Arabe Tunisie mokhek ouqef ton cerveau s’arr Espagnol Argentine sin pies ni cabeza sans pieds ni tête Espagnol Argentine sin ton ni son sans aucune logique Espagnol Argentine soporífico soporifique Espagnol Espagne contar una milonga interpréter une milonga Espagnol Espagne El cuento de la buena pipa Le conte de la bonne pipe Espagnol Espagne un cuento chino un conte chinois Espagnol Panama una de vaqueros un western Gallois yn wirion bost aussi stupide qu'un poteau Hongrois dajkamese conte de nourrice Hébreu מעשייה maassiya pratique Italien una storia che non sta né in cielo né in terra une histoire qui n'existe ni au ciel ni sur cette terre Italien da non crederci c'est à ne pas y croire Néerlandais Fabeltjes .....! Une fable, un mythe, une histoire inventée Néerlandais niet-te-geloven juste incroyable Néerlandais indianenverhaal une histoire indiens Néerlandais om bij in slaap te vallen au point de s'endormir Néerlandais verhaal histoire Néerlandais een uit zijn duim gezogen verhaal une histoire / un racontar sucé de son pouce, une histoire invraisemblable Portugais Portugal conversa pra boi dormir parole de boeuf endormi Portugais Portugal história pra boi dormir histoire pour boeuf dormir Portugais Portugal conversa fiada bavardage Portugais Portugal conversa mole bavardage Portugais Brésil história para boi dormir histoire pour endormir des boeufs Roumain poveste cu nouă neveste şi un cal sur histoire avec neuf épouses et un cheval gris Roumain poveşti pescăreşti racontards de pêcheur Roumain tromboane des trombons Roumain asta e o poveste de adormit copiii c´est une histoire à endormir les enfants Roumain asta e povestea cu cocoşul roşu! c´est l´histoire du coq rouge Ajouter une traduction Si vous souhaitez savoir comment on dit histoire à dormir debout » en anglais, en espagnol, en portugais, en italien ou en allemand, cliquez ici. Ci-dessus vous trouverez des propositions de traduction soumises par notre communauté d'utilisateurs et non vérifiées par notre équipe. En étant enregistré, vous pourrez également en ajouter vous-même. En cas d'erreur, signalez-les nous dans le formulaire de contact. Bibliosurfa trouvé 1 avis sur le web de Comme des chevaux qui dorment debout, récit publié aux éditions Arthaud le 26 septembre 2018. L'appréciation est bonne. L'appréciation est bonne. Bibliosurf scanne le web littéraire Que ce soit les hommes ou les animaux, tous sans exception ont besoin d’au moins quelques heures pour se ressourcer. Il faut toutefois faire la différence entre les différents cycles de sommeil observés chez la majorité des êtres vivants. Aujourd’hui, notre débat se porte sur le sommeil du cheval. Une question revient d’ailleurs souvent dort-il vraiment debout ? Nous vous proposons de le découvrir ci-dessous. Le sommeil des chevaux Les chevaux sont des animaux de nature sportive. Vifs et dynamiques, ces derniers sont plus à l’aise dans les grands espaces et les environnements où ils peuvent se dépenser, d’où l’idée de l’homme de les utiliser dans certains sports et pour certains travaux de ferme. Après ses longues journées de travail, le cheval a d’autant plus besoin de se reposer. Tous comme les autres animaux, y compris l’humain, les chevaux ont différents cycles de sommeils et peuvent aussi simplement faire de petites siestes. S’il vous est arrivé de voir l’un de ces animaux dormir debout, sachez que cette position est presque naturelle chez eux. Grâce à leur ossature équine, ils ont la faculté de bloquer leurs membres, plus précisément leurs rotules arrière, et de rester immobiles longtemps. Ainsi, le cheval peut somnoler sans utiliser le moindre muscle. Si cet animal vous passionne et que vous souhaitez en apprendre davantage, n’hésitez pas à vous rendre sur l’un des nombreux sites spécialisés, regroupant tous les adeptes d’équitation. Les chevaux passent donc par différents cycles de sommeil, comme le sommeil paradoxal, pour bien récupérer après une rude journée. Cependant, le fait de s’assoupir debout ne leur permet pas d’atteindre un sommeil profond. Même si l’animal n’utilise pas ses muscles, un sommeil profond nécessite que ces derniers soient tous complètement détendus. Vous comprendrez donc que si le cheval peut s’assoupir » debout, il ne pourra pas réellement dormir » dans cette position. Pour se reposer véritablement et récupérer de leur dur labeur, ces animaux devront s’allonger comme les autres, et dormir profondément pendant 5 à 8 heures. Ces chevaux qui ne peuvent pas dormir Tout comme les êtres humains, les chevaux peuvent souffrir de troubles du sommeil. Si un cheval éveillé tombe soudainement de sommeil, il peut être sujet à de la narcolepsie. Il s’agit d’une maladie d’origine neurologique rare, non progressive et incurable. Elle correspond à des périodes de sommeil involontaires qui surviennent lors de moments inappropriés. Cette maladie touche aussi les humains et l’on a encore du mal à en trouver la cause. Dans certains cas de figure, un cheval peut aussi être sujet à de la privation du sommeil. Cette pathologie est un phénomène tout aussi rare que la narcolepsie, qui empêche un cheval de s’allonger pour accéder à un sommeil véritablement réparateur, pourtant indispensable à la récupération de l’organisme. À titre informatif, les phases de sommeil paradoxal, qui ont lieu lors de ce repos, correspondent aux cycles des rêves chez l’homme. Enfin, des vétérinaires et des spécialistes du domaine ont constaté qu’après 7 à 14 jours de privation de sommeil, certains spécimens peuvent être sujets à des attaques de sommeil. Quesont les déommées "jambières" qui tiennent chaud aux jambes et que portent notamment les cyclistes la nuit pour avoir les muscles au chaud et donc le sang plus fluide et mieux récupérer? Merci, Luc. Certains coureurs dorment avec des jambières, qu'est-ce que c'est? par nath33 (invité) (86.69.112.xxx) le 15/07/08 à 22:53:42. Je pense que tu parles de
© AdaMacey-Flickr Le cheval possède un fonctionnement spécial des os qui bloquent les articulations de ses pattes. Quand le cheval veut se reposer, l’os de son genou, qu’on appelle la rotule, vient se placer au niveau d’un endroit précis de l’os de la cuisse et se bloque » cela empêche la patte de se plier. Le cheval peut alors relâcher ses muscles et dormir sans effort… et sans tomber ! Dormir debout permet aux chevaux d’être prêt à s’enfuir en cas de danger. Mais il leur arrive quand même de s’allonger quand ils se sentent en totale sécurité, comme dans un box ! Images Doc / / janvier 2022 Abonnez votre enfant à Images Doc
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