Nous sommes certains que Jéhovah continuera de soutenir Sergueï et Mikhaïl, qui font tout leur possible pour fortifier leur foi grâce à l’étude de la Bible et à la prière Colossiens 26, 7.
ÀEvry puis de la Police Judiciaire d'Ajaccio à Versailles, de Bordeaux à Alger, l'apprentissage des bases de l'enquête aux affaires de terrorisme, braquages et
Comment le mail dénonciateur d'un témoin indirect a brisé l'omerta de la télé-réalité, provoqué un séisme médiatique et poussé la police à mener de réelles investigations ? En avant-première de notre enquête publiée cette semaine dans le magazine, révèle les coulisses étonnantes de l'affaire “Koh Lanta”. L’affaire » Koh-Lanta a été déclenchée par le témoignage d’un mystérieux Nydo » sur le site Arrêt sur images. TF1 et Adventure Line Production ont cherché rageusement l’identité de celui qu'ils appellent le corbeau ». La police est sur ses traces. Qui est Nydo ? Pas celui qu’on croit. Nous l'avons retrouvé. Voici les coulisses étonnantes d'une drôle d'affaire médiatique, où un citoyen, un jour, s’est dit je n'ai pas vu, mais je dois parler ». Nydo » est un citoyen français tranquille, vie aisée, bon boulot, famille sans histoires. Il connaît bien, depuis très longtemps, celui que nous appellerons Patrick. Patrick travaille pour l’émission de TF1, Koh-Lanta. Il était au Cambodge au moment de la mort de Gérald Babin, le 22 mars 2013. Il est très perturbé par la mort du candidat, s’interroge sur le fait que le médecin n’est pas intervenu tout de suite, que le jeune homme n’a peut-être pas été transféré assez vite, que la logique du jeu a peut-être, à un moment, pris le pas sur celle de la sécurité, etc. Il le raconte à Nydo. A personne d’autre il a un boulot, il y tient. Pas envie de se fâcher avec Adventure Line Production ALP, la société de production, ni la puissante chaîne TF1. De se griller dans ce petit monde où tout le monde se connaît, se coopte. De dénigrer un système qui paie bien, et dont il est, en plus, difficile de sortir la télé-réalité est un peu méprisée par le reste de la production audiovisuelle. Sans parler du plaisir des tournages à l’autre bout du monde, shoots de bonheur, loin de la grisaille quotidienne. La télé-réalité enferme aussi ceux qui y travaillent Patrick n’a pas plus envie que les autres d’être d’exclu de la famille », comme le dit si souvent Denis Brogniart. Nydo, lui, n’a pas peur de perdre son boulot. Il bosse dans un tout autre secteur que la télé. Ce que lui a dit Patrick l’obsède. Il ne supporte pas le décalage entre ce qu'il sait et les communiqués officiels de la société de production. Mais il n’est pas un témoin crédible, puisqu’il n’a rien vu. Il va donc prétendre qu’il a vu. Pas par mythomanie, parce qu'il pense que c'est son devoir. Point par point, minute par minute, méticuleusement, il reprend les éléments donnés par Patrick. Le 27 mars 2013, il envoie un mail, signé du pseudo Nydo Sagan », à plusieurs rédactions, dont le site Arrêt sur images. Ce mail est intitulé Objet Koh Lanta La vérité sur la mort de Gérald BABIN ». Nydo y explique qu'il était présent au moment des faits. S’ensuit une description très détaillée du tournage, des conditions de la mort du candidat de Koh-Lanta. Le mail accuse très précisément ALP, le producteur, et indirectement son médecin, Thierry Costa, de négligences. Daniel Schneidermann, directeur du site Arrêt sur images, réagit le premier au mail. Nydo lui aurait avoué alors n'être pas un témoin direct. Les journalistes du site tentent de recouper ses dires, appellent d’autres membres de Koh-Lanta présents sur place, l’infirmière, etc. Mais ils se confrontent à l’omerta. Une chose est sûre personne ne veut parler. Au cours de notre enquête, la plupart des sources nous ont indiqué que, contractuellement, elles n'ont pas le droit de parler à la presse. Certaines d'entre elles, après nous avoir parlé, nous ont rappelé, craignant des représailles professionnelles », lit-on dans l’article… qui est publié le jour-même. Daniel Schneidermann, que nous avons interrogé sur la vraisemblance de cette unique source indirecte, n’a pas voulu commenter Je ne parle pas de nos sources ». Les révélations d’Arrêt sur images font grand bruit. Elles décident la famille Babin à prendre l’avocat spécialiste de la téléréalité Jérémie Assous, et donnent de l’ardeur à la justice, qui enquête. Les journalistes de toutes les rédactions appellent frénétiquement – et manifestement sans grand résultat – les personnes présentes sur le tournage pour obtenir elles aussi leur » témoignage. Dans le petit monde de la télé-réalité, c’est la stupéfaction. Qui a osé parler ? TF1 et la société de production déclarent la chasse au corbeau » ouverte. Patrick lui-même s’interroge sur l’identité de cette source, sans savoir… que c’est lui. Pour Nydo, le silence sera de plus en plus difficile à garder. Il avouera plus tard à Patrick qu’il est le fameux corbeau ». Les jours suivants, plusieurs médias produisent leur » témoin » exclusif, évidemment anonyme. Vu du grand public, l’impression est trompeuse ça y est, les vannes s’ouvrent, les témoins se lâchent et se confortent dans leurs témoignages accusateurs. Encore un témoin ! », clament avec enthousiasme les médias qui reprennent en boucle et sans grande distance chaque nouvelle info. Sauf que, selon nos informations, cette ronde de témoins se nourrit pour l'essentiel, et sans le savoir... à la même source qu'Arrêt sur images. Le 1er avril, le médecin Thierry Costa se suicide. C’est l’effarement. Les responsables d'ALP occupent en force les plateaux des médias amis » – TF1, Canal +, LCI… – et pointent le site Arrêt sur images du doigt. L’avocat d’ALP se répandra en déclarations outrées sur le corbeau, le rapace, le salaud, qui surfe sur la mort et entraîne la mort d’autres personnes » sur le site de L’Express. Dans une réunion du 3 avril où ALP a convoqué tous les participants de l'émission, Denis Brogniart brandit rageusement le mail de Nydo C'est ça qui a tué Thierry ! » On entend des membres de la production promettre une expédition punitive » contre le corbeau ». Le 5 avril, Arrêt sur images publie six nouveaux témoignages, qui rectifient certaines affirmations erronées du premier témoignage de Nydo comme le fait que l'hélicoptère n'aurait pas été appelé pour des raisons d'économie, mais confirment le sentiment de malaise. Des gens ont parlé ! Encore ! Sauf que ces témoignages… n’en seraient toujours pas ils auraient été tirés de conversations entre des personnes de l’équipe de Koh-Lanta, enregistrées à leur insu. Ces témoins » directs n'auraient donc pas eu conscience d’avoir témoigné. Au final, des témoins ont-ils sciemment rompu le silence ? Si des gens n’avaient pas dit ce qu’ils avaient vu, nous n’aurions pas publié cet article », nous a répondu Daniel Schneidermann. S’ils ne VOUS avaient pas parlé ? », a t-on insisté. S’ils N’AVAIENT pas parlé », a t-il répété. La nuance a son importance. Depuis trois mois, et le premier soi-disant flot » de témoignages, le silence est revenu dans les médias. Les témoins parlent… mais à la justice, parce qu’ils y sont obligés. La plupart ont été entendu plusieurs heures, l'infirmière qui travailait sur place avec le médecin a été interrogée au moins deux fois. L’enquête préliminaire devrait aboutir dans les prochains jours. Le procureur décidera alors si les faits sont suffisamment graves pour qu’une instruction soit ouverte. Parallèlement, ALP a porté plainte pour diffamation contre Arrêt sur images. La police enquête sur l'auteur du mail, l'étau se resserre autour du whistleblower » de la télé-réalité. Et Patrick vit plus que jamais dans la peur que son nom soit révélé à ceux avec qui il travaille encore aujourd'hui. Peur de se faire casser la gueule », de devoir déménager, de ne plus jamais avoir de travail à la télé. Que sortira-t-il de cette drôle d’histoire ? Reste que, sans ce mail écrit par une personne étrangère à la télé-réalité et sans tous ces témoins malgré eux, la justice n’aurait sans doute pas mené aussi loin ses investigations sur ce qui est devenu l’affaire Babin ». Et la télé-réalité serait restée murée dans son habituel silence. télé-réalité TF1 Koh Lanta Jérémie Assous Partager Contribuer RegardezÉtudiante indienne violée : son ami livre un témoignage accablant pour la police - 20Minutes sur DailymotionAccueilNewsFormation "low cost", "sur-suicide", violences et bavures... Dans "Flic", Valentin Gendrot raconte son enquête a 31 ans, il est journaliste avec une spécialité l’infiltration. Il y a trois ans, Valentin Gendrot a voulu pénétrer un monde qu’aucun journaliste n’avait pu intégrer jusqu’alors la police. L’idée ? “Pouvoir raconter de l’intérieur les deux grands tabous de la maison flic, à savoir les violences policières et le mal-être des policiers dans leurs conditions de travail”, sujets d’intérêt public en 2017, âgé de 29 ans, Valentin reprend les études, direction l’école de police pour devenir ADS adjoint de sécurité. Pendant trois mois, il va suivre une formation qu’il qualifie de “low cost” où, par exemple, le temps d’études consacré aux violences faites aux femmes “ne durera que trois heures”.Il obtient son diplôme, mais le but de son infiltration à savoir intégrer un commissariat populaire va être retardé, la faute à une affectation au sein du service psychiatrique de la préfecture de police de Paris. Il restera malgré lui 15 mois dans ce lieu où Albert Londres lui-même ne sera jamais parvenu à s’infiltrer. Et puis c’est la mutation, premier vœu exaucé, cap sur le commissariat du 19e arrondissement. Valentin va y rester 6 mois. Selon ses propos, il va faire face à ”une violence verbale et physique d’une minorité de policiers envers ceux qu’ils nomment les bâtards’. Ce sont des jeunes hommes noirs, arabes ou des migrants”.Son infiltration va franchir un cap supplémentaire lorsque Valentin raconte qu’il va se retrouver à “couvrir une bavure policière”. Torturé intérieurement entre “le bon flic qui protège les collègues” et “l’homme qui se demande dans quel guêpier il vient de se fourrer”, il a l’intime conviction que “couvrir cette bavure pourra lui permettre d’en dénoncer 1 000 autres”. De cette infiltration, de cette police “qui finira par s’infiltrer autant en lui que lui en elle”, il écrit un livre Flic paru aux éditions Goutte d’Or. Un livre où il essaye de comprendre plutôt que de juger les policiers qu’il côtoie tous les jours. Parce que “la police est le deuxième corps de métier où il y a le plus de suicides, il y a un profond mal-être chez les policiers. Cela devrait être une cause nationale, au lieu de ça, l’État propose d’organiser des barbecues entre collègues”.Valentin revient en vidéo sur ces 2 ans d’infiltration au cœur de la police. Ce témoignage est diffusé le jour de la sortie du livre. Nous étions tenus au secret pour préserver la confidentialité de l’enquête du journaliste, qui n’a jamais caché sa véritable identité, afin de ne pas nuire à la parution du livre. Nous avons donc filmé ce témoignage brut, sans commentaires.
Rendreun feu ou un sentiment plus fort Briser la pâte Se dit d'un volet électrique Pays conquis par un autre qui l'exploite Concepteur des jardins du château de Versailles
La première victime a enregistré son témoignage par video, de sorte à ne pas devoir se rendre à la cour. Dans celui-ci, elle raconte comment elle a rencontré Benjamin Mendy et ce qu’il s’est passé entre eux. Tout a commencé en 2017 à Barcelone quand la victime a fait la connaissance de Benjamin Mendy et ses amis. Là, elle échange davantage avec Diacko Fofana un joueur formé au Havre avec Mendy, qu’avec le français lui-même. Un an plus tard, ils se retrouvent dans un restaurant. Diacko Fofana et Benjamin Mendy jouaient à des jeux d’alcool avant de prendre la direction de deux boîtes de nuit. La plaignante les a suivis et s’est retrouvée avec Fofana et Mendy. Ce dernier serait venu lui dire Quand il ne regardera pas, je te kidnapperai ». En fin de soirée, ils sont tous rentrés au domicile de Benjamin Mendy. La victime a affirmé à la police qu’elle était ivre mais consciente. Le lendemain matin, elle se réveille et prend la direction de la salle de bain pour prendre une douche. Elle racontait que c’était à ce moment là que Benjamin Mendy est entré dans la pièce. Elle, qui s’est couvert d’une serviette, raconte que Mendy l’empêchait de se rhabiller. Il se serait lui-aussi déshabillé entièrement alors qu’elle lui demandait d’arrêter et qu’elle le repoussait. Il s’est assis sur le lit et m’a mise sur lui », ajoute-t-elle. La victime informe également la police que Mendy lui disait qu’elle n’avait pas à avoir peur et qu’il n’allait rien lui faire. Elle raconte également que l’international français n’avait pas dormi seul la nuit précédente. Il était avec une jolie fille la nuit d’avant, je ne sais pas ce qu’il lui est arrivé ». Toujours d’après la victime, Benjamin Mendy aurait refusé qu’elle appelle un chauffeur et que son chauffeur personnel allait la redéposer près de la gare la plus proche. J’ai essayé de prendre mes distances, mais il n’arrêtait pas de me suivre », dit-elle encore. L’une des avocates de Benjamin Mendy, Eleanor Laws, s’est également exprimée dans un enregistrement. Elle a répondu à la plaignante qu’ils étaient simplement à deux dans le lit et que ce n’était qu’un flirt et qu’elle aurait pu partir à tout moment. Ce à quoi la principale intéressée répondait encore qu’elle était retenue par le défenseur français. Mme Laws a également demandé à la victime pourquoi elle n’a pas autorisé la police à regarder dans son téléphone. Cette dernière répondit qu’elle ne voulait pas que la police voit les photos où elle pose nue et que ce n’était nullement pour cacher certains messages. Et quand le procureur a demandé à la victime comment elle sentait Benjamin Mendy dans la salle de bain, celle-ci répondait qu’il était hors de contrôle ». J’ai répété stop et non plusieurs fois sans être entendue. » Ce jeudi, l’une des 13 accusatrices sera confrontée physiquement à son bourreau.lYma5.